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Sujet: Saphir & Rain ❖ Juste un moment à passer ensemble Mer 28 Jan - 20:53
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Saphir & Rain
Se confier
Depuis mon arrivée à Buffalo, j’avais réussi à me faire quelques amis malgré le fait que je sois un Dawson. Il était vrai un Dawson n’avait pas d’amis et n’en aurait jamais. Rumeur ! Ma cousine tout comme moi avait un petit cercle d’amis. Restreint mais nous en avions un. Je marchais dans la rue ayant pour but de retrouver celle qui était devenue ma confidente au cours des mois passés dans cette ville de campagne. Même si nous parlions beaucoup, je gardais toujours une part de secret. Néanmoins, aujourd’hui, j’avais besoin de me confier. L’air de Buffalo, les regards des gens dans les rues, cette guerre entre ces deux familles, tout m’étouffait et je ne pouvais pas partir.
J’avais donné rendez-vous à la belle rousse dans un coin tranquille. Non pas parce que je voulais cacher cette relation amicale que j’avais avec elle mais tout simplement parce que pour se confier nous avions ce besoin d’être seuls. Je souriais alors en pensant au mari de Saphir qui devait se demander pourquoi on se voyait tout le temps. Mais ce m’importait peu tant qu’il ne venait pas me chercher des emmerdes.
Je ne savais pas grand-chose de la vie de la rousse. Elle ne m’en parlait jamais. Et à vrai dire, ne pas savoir son passé m’importait peu. Je préférais vivre bien plus les moments présents avec elle plutôt que de remuer le passé et la faire souffrir. Car, oui même si je ne connaissais rien de sa vie d’avant, je savais qu’elle en avait souffert et encore aujourd’hui, cela se ressentait. Alors en tant que confident et ami, je faisais tout pour qu’elle puisse aller de l’avant, oublier ce passé qui la torturait. Son côté, elle ne connaissait rien de moi qui pouvait me trahir ou m’enfoncer. Je lui avais donné très peu d’éléments sur ma vie à Boston et cela était mieux ainsi.
Je retrouvais la demoiselle au lieu de rendez-vous que je lui avais donné. Cela faisait quelques semaines que nous nous n’étions pas vu et la revoir était comme une bouffée d’air frais. Ses cheveux volaient au vent et contrastaient avec le temps gris qu’il faisait aujourd’hui. Je souris quand je m’approchais d’elle. Coucou toi ! lui dis-je. J’étais vraiment heureux de la voir.