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 Petite envie gourmande. | Casse noisette

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David C. Lowery

David C. Lowery
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Petite envie gourmande. | Casse noisette _
MessageSujet: Petite envie gourmande. | Casse noisette Petite envie gourmande. | Casse noisette EmptySam 17 Jan - 23:05



L’hiver continue son cours. La neige ne cessait de recouvrir de son voile blanc le paysage avec des flocons à perte de vue. Le froid était rude et le vent glacial. Les journées demeuraient toujours trop courtes au goût de l’étudiant en médecine. Lui qui avait débarqué ici à Buffalo dans l’espoir de retrouver sa demi-sœur. Au bout de deux ans, avec les mois qui passaient s’enchainant les uns derrière les autres successivement et sans relâche, il avait fini par abandonner tout espoir. Surtout depuis cette déception suite à sa rencontre avec Hazel. En effet, le jeune homme avait cru sincèrement que la jeune femme était de sa chair et de son sang. Mais finalement, Inès, la tante de cette dernière, lui avait déclaré que non. S’étant senti en confiance auprès de la charmante femme d’un certain âge, il lui avait raconté un peu son histoire. Le pourquoi du comment de son arrivée dans cette ville si lointaine de ses terres d’origine. Les raisons de son changement de nom de famille aussi. La cause était simple : il ne désirait pas être retrouvé par le reste de sa fratrie qui jadis l’avait toujours rejeté. Ni même par son unique ex petit ami : Swen. Un garçon qu’il avait rencontré à l’université et qu’il avait follement aimé. Au point de s’en être mutilé physiquement suite à leur rupture. Aujourd’hui il en gardait encore quelques cicatrices. Des années après, David n’arrivait toujours pas à s’en remettre totalement. Rares furent les heures où le pauvre n’avait pas une pensée envers celui qui lui avait brisé le cœur. Aujourd’hui, Swen était un heureux père de famille. Des jumeaux, une fille et un garçon, d’après ce que son ex avait entendu dire. Peut-être qu’il s’était marié aussi depuis. Sanders ne préférait pas trop y penser. Sensible dans son âme meurtrie, il pleurait encore l’homme qui lui avait fait connaitre l’amour. Etait-il encore amoureux ? Peut-être pas. Mais l’autre homme demeurera à jamais son premier amour. Le seul qui ne s’oublie pas.
Aujourd’hui, ça faisait cinq ans que David était redevenu célibataire. Si Swen n’avait pas rompu avec lui, à l’époque ils auraient fêté leur trois mois de couple ensemble. Le cœur gros, l’aide-soignant décida qu’il devait suivre les conseils de son amie Jane. Qu’il devait sortir de ses révisions, autre que pour se rendre au boulot, et aller se promener. Rencontrer des gens. Se faire des amis. Evidemment, en ce jour de la mi-janvier, Sanders eut pour premier réflexe en se levant ce matin, de regarder une photo de son ex. Il en avait gardé une précieusement dans son portefeuille. Caressant le visage sur le papier glacé, la vue de David se trouilla. Ses yeux s’humidifièrent. A peine il s’était assis sur le bord de son clic clac qui lui servait de lit, que le jeune homme se jeta à nouveau la tête la première dans sa couette encore chaude pour fondre en larmes. Se recroquevillant sur lui-même tel un fœtus dans le ventre de sa mère, le pauvre tint fermement la photo contre son cœur. Il se sentait atrocement seul. Tentant de déchiffrer l’heure entre deux sanglots, David songeait aux jumeaux. Les imaginant à la grande section de l’école maternelle. Etaient-ils bons élèves ? Ou cancre comme leur papa ?
David qui avait toujours rêvé de fonder une famille voyait les années défiler. Sa vie intime se résumant au néant le plus total depuis Swen, il était perdu. Avant d’entrée à l’université, il se croyait être un garçon normal. Puis il se découvrit un penchant pour la gente masculine. Période de sa vie extrêmement difficile. Car dans sa religion natale l’homosexualité était intolérable. Rien que le fait d’embrasser une personne de son sexe, il s’était senti mal au début. Puis il avait adoré ce goût sucré qu’avaient toujours les lèvres de son ex petit ami. Swen mangeait tout le temps des sucreries. Aujourd’hui cela lui manquait toujours autant. David n’avait embrassé qu’une seule personne sur la bouche. A force de ne faire que cela, son ex s’était moqué gentiment de lui en disant qu’il était devenu un expert en la matière. Leur relation étant devenue dangereusement tendue entre eux, Sanders avait fini par se donner. Son unique expérience, il n’en gardait que de mauvais souvenirs. Beaucoup de douleurs et du sang. Comme une fille. Quand un de ses confrères vit les traces sur les draps le lendemain, il n’avait pas hésité à faire humilier Sanders alors que le pauvre n’arrivait même plus à s’asseoir durant les jours qui suivirent l’acte. Pour son bien-être, mais aussi parce qu’il s’était déjà trouvé une autre copine, Swen avait fini par quitter Sanders. Le laissant lui courir désespérément après pendant des mois. Près de deux ans pour être plus précis. Jusqu’au jour où sa copine tomba enceinte. Ne voulant plus être le boulet attaché à la cheville de son ex, David disparut de la circulation. Cela tomba au moment où il avait reçu pour unique héritage de son père biologique une lettre accompagnée d’une photo, lui apprenant qu’il avait une demi-sœur à Buffalo. Voilà comment David était arrivé ici.
Le jeune homme avait encore une tête de déterré et les yeux rougis de ses larmes. Sur la route pour se diriger il ne savait où, ses joues s’humidifiaient encore par moment. Sanders ne connaissait pas Buffalo. Vivant ici depuis plus de deux ans, il découvrit seulement la ville. Bien vite il se perdit. A force de marcher, il finit par décider qu’il s’arrêterait dans le premier lieu public qu’il trouverait. Ce fût comme cela qu’il se retrouva dans une sorte de salon de thé. Ayant mal aux pieds et ne sachant pas quoi faire dans ce genre d’endroit, au lieu d’aller voir la vendeuse, il vint s’asseoir sur une chaise. Il prit son téléphone portable et navigua dans la galerie photos de l’appareil. Il regardait avec tristesse les photos de celui qui avait encore réussi à le mettre dans cet état-là.
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L.Romane Sanders

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MessageSujet: Re: Petite envie gourmande. | Casse noisette Petite envie gourmande. | Casse noisette EmptyMer 21 Jan - 17:35

Petite envie gourmande


 


C’est toujours l’album de London Graamar qui se fait entendre dans la cuisine du Sweety Wonderland, depuis que je suis rentrée , je ne fais l’écouter en boucle, loin des musiques de rock que j’écoutes d’habitude . encore la pop flok que j’écoutes et qui donne inévitablement la pêche, n’ayant pas encore d’assistant , je ne refile le bourdon à personne . De –là ou je me trouves les clients ne peuvent me voir j’avais hésité à faire un de c’est truc à la monde qu’on voit partout, une partie de la cuisine ouverte pour les clients qui nous voient ainsi travailler dans toutes les étapes de la confection des pâtisseries et les chocolats, j’y ai vite renoncé n’ayant tout simplement pas les moyens . Le local est assez grand je n’ai pas à me plaindre, on a pu reproduire Maddison est moi, une atmosphère cocooning et agréable pour nos clients sans pour autant que le tout ne soit pas efféminée dans l’extrême , ainsi les murs sont en bois , les fauteuils en cuir, avec un coin lecture, ainsi facile de lire les nouvelles du jour tout en dégustant un cappuccino et une petite douceur .
Dès heures que je suis ici comme depuis l’ouverture, je devrais être la femme la plus heureuse du monde pourtant je ne le suis pas, je savais que le retour à Buffalo serait dur à supporter, pas seulement émotionnellement à cause de mon passé , mais aussi d’accompagner ma mère dans ses derniers instants, Maddison et Inès ont été très présentes elle aussi , c’est elles qui m’ont fait tenir. Et maintenant, et bah rien ! Le néant je ressens un vide immense tout simplement ! Pour papa les choses avaient été différente j’étais à Seattle loin très loin, pourtant je ressens ce manque aussi, certes nos relations n’étaient pas au beau fixe mais il était mon père tout simplement. Beaucoup d’incompréhension certes des silences , trop de silence et quand vient l’absence, le plus dur et de vivre avec ses remords, je crois que je ne l’ai jamais compris et qu’il ne m’a jamais laissé entrer dans son jardin secret ; tout comme il l’avait refusé à Mary-Lee il y a tant d’années…..
Voilà les sentiments qui ne me lâchent pas depuis que je suis revenue, le froid présent à Buffalo en cette saison ne m’atteins en rien, le froid ne mords pas  mes lèvres , je ne ressens pas le froid comme anesthésiée tout simplement, et surtout j’évites de penser, de penser qu’enfant j’adorais cette saison avec mon père, que j’attendais la neige avec impatience pour dessiner des anges, et fixer le ciel pendant des heures le sourires aux lèvres pendant la chute des flocons ; ensuite on allait dans la cuisine boire un bon chocolat chaud avec des marshmallows sinon c’était pas un vrai chocolat, voilà ce qu’il me disait . Depuis sa disparition je n’ai jamais bu à nouveau ; un autre être me manque Dick sans lui je me sens en permanence incomplète, comme un puzzle dont on cherche désespérément la dernière pièce , j’espérais le voir pour l’ouverture du magasin en vain … Pour la première fois de ma vie il m’a déçu ; pourtant quand je suis partie de Seattle il m’avait juré de venir, je me souviens encore de ses paroles de son baiser sur ma joue glacée …
« Pas la peine de chercher à qui tu penses mais fait attention ils vont finir par brûler… Si tu décrochais ton téléphone tu serais sans doute pourquoi il n’est pas venu . »
Elle était là devant moi accoudée sur le plan de travail, ses longs cheveux bruns , avec ce regard que je ne connais que trop bien qui veut dire « bouges toi , tu l’aimes à en crever c’est pas en restant les bras ballants que tu aurais une chance d’être heureuse » je la regardes et finis par comprendre comme si une ampoule c’était allumée au-dessus de ma têted’un coup qu’il faut sortir les muffins cramberries du four !  Ce que je fais rapidement manquant de me brûler, au passage  je manque de me brûler, à peine démouler et posées sur le plan de travail , Maddy en prend un et croque dedans à pleine dents, en souriant je ne peux m’empêcher de rétorquer .
« Rappel moi que je sois sûre on a monté cette affaire ensemble pour que ça marche bien, ou que tu me mange la moitié de la marchandise et  prendre le tout sur les hanches » Sur ses dernières paroles je lui tires la langue, et passe la double porte qui me permets d’entrer réellement dans le salon de thé en disant « Je vais pas accourir parce que monsieur appel pour l’instant il n’aura que mon répondeur comme interlocuteur."
Moi rancunière ? Non juste un peu en fait très , quand je suis attachée à des gens, et qu’ils manquent à leur parole ou me font faux bonds je suis du genre à refuser de les prendre au téléphone, les éviter ne pas ouvrir ma porte ce genre de chose oui pour moi une parole c’est sacrée voilà tout. Je passe le comptoir des mises en place pour ainsi mettre les dernières fournées de pâtisseries en vente, mais quand je vais pour retourner en cuisine, voilà que je vois la serveuse en train de lire un magazine et un client seul à une table la fusillant du regard , je décides d’aller moi – même allée voir le jeune homme .
Il ne me semble pas l’avoir vu d’ailleurs, en fait il faut dire que depuis que je suis revenue , je me fais la plus discrète possible, je ne connais pas trop la rapidité des commérages . Arrivée à sa hauteur je lui souris et dis d’une voix douce ne voulant pas le déranger dans son activité quelque elle soit.
« Bonjour ! Je peux vous servir une boisson chaude pour vous réchauffez ? »
En effet il semble transit de froid et complétement ailleurs, comme s’il était entré ici totalement par hasard , en même temps je vais pas me plaindre à cette heure-ci les clients se font rares, je me fais donc la plus aimable possible , pensant tout de même à renvoyer la serveuse qui était à l’essai depuis seulement deux petites heures… C’est le rêve d’avoir son affaire, même si beaucoup de cauchemars vous guettent et deviennes de réalité !


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David C. Lowery

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MessageSujet: Re: Petite envie gourmande. | Casse noisette Petite envie gourmande. | Casse noisette EmptyJeu 22 Jan - 17:38



Alors qu’il était plongé dans la galerie photos de son téléphone portable, une voix féminine venant du côté de ce qu’il pensait être les cuisines du salon de thé s’éleva. Ne s’occupant sans plus du fond musical qui régnait dans la pièce, David entendit malgré lui des bribes de la conversation entre les deux femmes qu’il vit apparaitre. Visiblement, celle qui déposait une nouvelle fournée de pâtisserie sur les présentoirs semblait avoir des soucis de cœur. Mais contrairement à l’étudiant qui n’intéressait personne, un homme courait aux fesses de la jeune femme. En baissant tristement les yeux sur l’écran de son GSM, l’aide-soignant espérait encore au plus profond de son cœur recevoir un appel de Swen. Mais rien. Silence radio. Ravalant difficilement sa salive, il rangea l’appareil dans la poche de son manteau et prit la première revue qui les tombait sous la main. C’était un magazine de mode. En tournant les pages sans plus de motivation que cela, il découvrit des conseils sur les dernières tendances, quelques conseils de maquillage, des styles atypiques de coiffure… Et bien évidemment des reportages photos sur les collections pour l’été 2015 de grands couturiers mondialement connus. Bref ! Rien qui ne l’intéressait plus que cela en fait. Fermant la revue, il la remit là où il l’avait trouvé lorsque la pâtisserie vint à sa table. Tout d’abord étonné, David qui n’osait pas prendre la parole leva juste timidement la main pour la saluer. Evitant immédiatement le regard de la demoiselle, il chercha quoi dire lorsqu’il se rappela qu’il était entré dans ce lieu public pour se changer les idées. Mais c’était vrai aussi, pour se réchauffer. Son visage prenant d’un coup un peu de température, il prit le dépliant où se trouvait détaillées les spécialités de la maison. Dans la liste, il trouva une boisson qui lui attira son attention. Un chocolat chaud avec de la guimauve. Mmm ! Cela lui rappelait son enfance. Sa maman lui en faisait de temps en temps. Et il adorait cela. « Bon… Bon… Bonjour ! Je… Je… Je prendrais ce… Cela. » Il pointa la fameuse boisson du doigt. « Si… Si… S’il vous plait. » Il aurait bien pris une petite pâtisserie avec par gourmandise. Mais n’ayant que très peu de moyen, il abandonna l’idée. Ce matin l’étudiant n’avait pas mangé. Et en période de dépression, c’était soit il picorait des sucreries à longtemps de journée comme le faisait son ex. Soit il ne savait rien avaler. Enfin ici la question ne se posait même pas. Les finances décidèrent à sa place. Son ventre s’était mis à gargouiller alors que la pâtissière notait sa commande. Extrêmement gêné, David plaqua une main sur son ventre. Fixant la table, il grimaçait. « Dé… Dé… Désolé… » Ne sachant plus où se mettre tellement il eut honte, il se leva d’un coup, remit son manteau et se dirigea vers la sortie. Oubliant son écharpe qui tomba à terre derrière lui. A peine il avait franchi la porte, il s’arrêta. Piochant ce qu’il avait de monnaie dans sa poche, il calcula tout ce qu’il possédait. Ayant à peine quelques cents de plus que le prix du chocolat, il se retourna, entra à nouveau dans le salon de thé, mit le tout sur la première table venue. Et ressortit aussitôt. Dehors il avait enfin cessé de neiger. Mais le chemin restait malgré tout glissant. Manquant de tomber, David se rattrapa de justesse à un poteau. Il sentit immédiatement une main de poser sur son épaule. Il fit face à la personne pour tenter de la rassurer sur le fait qu’il ne s’était pas fait mal. Mais resta muet devant elle. C’était la pâtissière qui lui avait couru après. Intimidé, il enfouit ses mains glaciales dans ses poches. Evitant son regard, il se mit à rougir de plus bel. « Je… Je… Je vous ai payé. J’ai… J’ai mis l’ar… L’ar… L’argent sur la table. » Dire que la pauvre fille n’avait même pas eu le temps de le servir qu’il s’était sauvé juste avant qu’elle prépare sa commande.
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L.Romane Sanders

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MessageSujet: Re: Petite envie gourmande. | Casse noisette Petite envie gourmande. | Casse noisette EmptyVen 23 Jan - 19:02

Petite envie gourmande




Le temps est glacial, la neige a enfin fini de tomber telle un tourbillon, le sol semble recouvert de verglas , la ville se présente alors telle une patinoire géante. Le vent souffle fort, alors en voyant le nombre infime de client à l’intérieur je ne peux m’empêcher de soupirer… Je savais que s’implanter ainsi ne serait pas une chose facile, mais à ce point –là non. Est-ce parce-que beaucoup de gens connaissent mon passif et qu’ils me le font payer comme rien ne s’oublie dans cette foutue ville ! Maman croyait en moi, mais en voyant la situation je me dis que c’est bien la seule ! Voilà aussi une des raisons qui provoque mon cafard, Maddison se veut rassurante me disant que l’on a ouvert il y à peu, qu’il faut un certain temps pour se faire connaître … Que tout va aller, en vérité je crois que mon retour en ville me chamboule plus que je ne l’aurais cru malgré le nombre d’années passé, cette douleur si incisive est toujours là . J’avais fuis à des centaines de kilomètres mais pour respecter ma parole faite à ma mère à son chevet, j’ai pris le parti de rester d’ouvrir ma boutique dans son ancien magasin d’antiquités ; mais l’espoir n’est pas là… Parfois je me dis que mon choix c’est de la folie pure, et puis à d’autres moments quand je travaille en cuisine avec toutes ces préparations pâtissières je me dis que je suis bel et bien où je dois être.
C’est donc avec une nouvelle fournée entre les mains, que je pénètre dans le salon, poursuivant en même temps ma discussion, une fois mon travail fait je remarque un jeune-homme seul à une table, et la serveuse qui à l’essai depuis seulement quelques heures accoudée à lire un magazine en mâchant son chewing-gum tel le dernier des ruminants ! Je règlerais mes comptes avec elle plus tard là je décide de m’occuper du jeune homme moi-même. Je vais donc à sa table prendre sa commande le sourire aux lèvres. Surprise par le fait qu’il semble avoir du mal à s’exprimer je pense d’abord que je l’intimide mais ça n’a pas l’air d’être le cas ; je suis un long moment interloquée, mais je tente de le dissimuler quand il me montre la boisson du doigt. Je lui dis donc que je reviens avec sa commande, chose que je fais, mais quand je reviens plus personne, je remarque alors une écharpe au sol ; ça doit sans doute être la sienne. Je parcours la rue des yeux avant de l’apercevoir ; je sors alors rapidement pour lui rendre manquant au passage de tomber. Je suis complétement gelée, quand je pose ma main sur son épaule je lui dis seulement .
« Vous avez oublié votre écharpe, tenez … Rentré s’il vous plait le chocolat est encore fumant » Je le regarde et poursuis en souriant « S’il vous plait revenez- vous êtes seulement le troisième clients de la journée , on ouvre à peine, la pâtisserie est offerte par la maison tant que vous en parlez autour de vous , si ça vous plait, s’il vous plaît … Venez.
Je trépigne sur place pour me réchauffer, frottant les mains l’une contre l’autre. Nous entrons alors tous les deux à l’intérieur où je peux enfin me réchauffer, je vais chercher la pâtisserie quand Maddison va l’accoster pour lui dire que salon de thé vient d’ouvrir et qu’on a besoin de se faire connaître, quand je reviens avec muffin myrtille chocolat blanc je le pose sur la table attrapant ma meilleure amie par le bras .
« Excusez là elle adore parler … C’est son plus gros défaut, si vous avez besoin de quelque chose nous restons en salle, pardonnez –moi j’ai oublié de me présenter je m’appelle Romane »
Je m’éloignes par la suite faire le point avec la jeune serveuse discrètement ne manquant pas de lui expliquer la raison de son renvoie, Maddison arrivant par la suite me disant qu’elle ne savait pas que les pâtisseries étaient offertes aujourd’hui je la regarde haussant les épaules murmurant que comme elle consomme un tiers des danser j’en offre à qui je le souhaite et que j’ai remarqué qu’en plus de ça il a froid et qu’il semblait ne pas avoir mangé depuis un moment . Prenant une carte sur le comptoir je retourne vers le jeune homme la lui glissant « Voilà la carte de fidélité , suivant la profession que vous exécrez, il y aura une réduction j’ai des partenariats avec certains lieu de la ville , donc si voulez bien me le dire…
En effet j’ai réalisé plusieurs partenariats qui nous permette de tenir la comptabilité à flot notamment l’hôpital de la ville je livres boissons chaudes et douceurs …


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David C. Lowery

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MessageSujet: Re: Petite envie gourmande. | Casse noisette Petite envie gourmande. | Casse noisette EmptySam 24 Jan - 12:02



Le jeune Lowery ne savait pas s’exprimer comme tout le monde. Son bégaiement était un gros handicap qu’il trainait partout avec lui tel un prisonnier avec son boulet enchainé à la cheville. De surcroît, il avait pleinement conscience que cela énervait quiconque qui venait lui parler. David qui n’était qu’un garçon très timide de nature ne pouvait donc que se renfermer sur lui-même. Il en souffrait en silence de cette solitude forcée. A l’université, l’ex Gamma eut le coup de foudre dès le premier regard qu’il avait échangé avec Swen. L’autre garçon n’en avait jamais rien su. Des mois passèrent avant que l’autre ne dérape en lui tombant dans les bras. C’était durant une soirée bien arrosée. Qui remercier celui qui l’avait empêché de se vautrer lamentablement sur le sol, Swen embrassa à pleine bouche son sauveur. Soul, le bouclé aurait pu déposer sa bave sur n’importe qui ou n’importe quoi. D’abord surpris par ce geste, Lowery resta interdit un moment. Puis, croyant naïvement que l’autre étudiant s’intéressait à lui, il l’embrassa à son tour. Désinhibé avec juste un demi-verre de bière, le pauvre ne savait plus ce qu’il faisait à ce moment-là. Ce fut le premier baiser de David. Malheureusement, Swen qui eut une lueur de lucidité entre temps le repoussa. Voyant que l’autre était sur le point de chialer comme un môme, il était resté avec lui le reste de la soirée. Et les trois mois qui suivirent aussi. Quiconque voyant une relation débuter ainsi savait qu’elle était vouée à l’échec. Swen y comprit. Il avait appris à bien aimer l’autre garçon mais c’était sans plus. En fait de par ses comportements juvéniles et sa façon ne le coller sans cesse, David l’énervait et l’étouffait plus qu’autre chose. D’autant plus que leur liaison n’avançait pas. Le Gamma se faisait très jaloux car il savait son petit ami accro aux relations sexuelles. Swen était connu pour avoir eu un gros tableau de chasse avant lui. Ainsi bien filles que garçons. Lowery qui était encore puceau à l’époque ne se sentait pas prêt à aller plus loin. Mais les disputes devenant incessantes entre eux, par amour et désespoir, il s’était offert à l’autre. Résultat des courses, il le perdit quand même. Des années après alors que leur relation n’était qu’éphémère aux yeux de Swen, David n’arrivait toujours pas à s’en remettre.
Toujours aussi timide, le jeune Lowery gardait le silence autant qu’il pouvait. Il s’était habitué à cette cruelle solitude qui le déchirait d’une vie sociale. Plus il était mal dans sa peau et plus il avait du mal à s’exprimer. Lorsqu’il avait le nez plongé dans ses bouquins de médecine, c’étaient les seuls moments où il se sentait bien. Pas besoin d’avoir à communiquer avec qui que ce soit. Au travail c’était différent aussi. Même s’il avait aussi beaucoup de difficultés pour parler correctement sans bégaiement, cela restait dans le cadre du boulot. Les patients ne faisaient que des séjours plus ou moins prolongés à l’hôpital. Ses collègues, de quel service ils peuvent être, n’entraient pas dans son cercle amical ou familial. David avait toujours pris bien soin de bien séparer vie privée et vie professionnelle. Il se fichait donc de l’opinion des gens qui ne lui étaient pas proches.
Gêné par ce qu’il venait de se passer dans le salon de thé, David s’enfouilla en oubliant son écharpe. Il fut rattrapé dehors par la pâtissière qui le supplia d’entrer. Lui expliquant que sa boutique était encore à ses débuts et comptant sur sa participation pour avoir une bonne réputation. Le jeune Lowery se laissa donc tenter et revint au chaud avec elle. Revenu à sa tablée, David ramassa la monnaie qu’il avait déposait et la donna à la jeune femme lorsqu’elle lui apporta la pâtisserie offerte par la maison. « M… M… M… Mer… Merci. » Naïf, il ne se rendit même pas compte qu’il avait fait pitié à la cuisinière pour avoir le droit à ce délicieux gâteau. « Da… Da… David. » Il lui tendit chaleureusement la main avec un petit sourire.
Pendant qu’il goûtait au cupcake et à son chocolat guimauve, Romane s’éloigna un instant. Avec sa tasse, l’étudiant se remémora son enfance. Les quelques rares moments de bonheur qu’il eut furent tous avec sa maman. Il observait tranquillement dans son petit la cuisinière discuter avec son amie. Les deux réunies le faisaient sourire tristement. Elles semblaient si bien s’entendre. Puis celle qui ne s’était toujours pas présentée à lui avait plutôt l’air rigolote. Il enviait sa facilité de communiquer avec les autres. Dire que pour lui-même, cela demeurait un combat de tous les jours. Soupirant, il prit le premier magazine qu’il trouva sur la table. Une bande dessinée de Picsou. C’était marrant car il y avait longtemps qu’il n’en avait pas lu. Il dégustait sagement le gâteau en lisant l’histoire quand Romane revint vers lui avec une carte de fidélité. Il la prit pour la mettre dans son portefeuille. Ainsi ouvert, la cuisinière put apercevoir une photo de la défunte mère de David. Elle était en noir et blanc et abîmée avec le temps. « Je… Je… Je suis aide-soi… Aide-soignant à l’hôpital. » Il aurait très bien pu rajouter aussi étudiant mais ne le fit pas. « Vous… Vous… Vous êtes ou… Ouvertes i… Ici de… De… Depuis long… Longtemps ? » David tentait malgré tout de vaincre son handicap pour communiquer un minimum. Il ne supportait plus sa solitude qui voulait le replonger dans la dépression. Car cette fois ci, s’il attentait encore à sa vie, il ne se louperait pas.
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L.Romane Sanders

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MessageSujet: Re: Petite envie gourmande. | Casse noisette Petite envie gourmande. | Casse noisette EmptyLun 26 Jan - 22:01

Petite envie gourmande


 


Ce jeune homme m’a touché il est vrai, voilà pourquoi je trouve ce motif pour offrir la pâtisserie, j’en ai vu des choses moches dans mon métier de flic à Seattle mais voir quelqu’un crever de faim je n’ai jamais pu rester indifférente. Certains diraient que c’est une question d’éducation, moi je ne dirais pas cela même si mes parents m’ont bien élevé je ne dis pas le contraire, juste je n’ai jamais supporté l’injustice. Je me rappelle de moi enfant , sur le chemin de l’école il y avait souvent cet homme assit sur le trottoir au coin de la rue du café de la ville, beaucoup détourne le regard ou font comme s’il n’avait rien vu. Papa et moi on rentré dans le café et on en prenait avec un beignet que je donnais à l’homme m’asseyant à côté de lui toujours en lui souriant, le gratifiant d’un « bonjour monsieur » . A cet âge je n’avais pas confiance de ce que cela signifiait je veux dire réellement , quel gosse pourrait imaginer que certains n’ont pas de toit sur la tête quand on est enfant on est protégé de la réalité cruelle du monde, même si on y est confronté très vite malheureusement. Je ne serais dire ce qu’est devenu cet homme aujourd’hui mais depuis j’ai toujours eu ce genre d’attitude, alors il suffit que Maddison me regarde pour comprendre, elle sait que ce n’est en rien de la pitié. Juste quand on a la chance de manger à sa faim autant donner en retour c’est ma vision des choses.
Alors que ma meilleure amie et moi sommes bien conscientes que notre affaire doit marcher coûte que coûte surtout que son paternel à refuser de nous suivre, bien trop blessé dans son orgueil que Maddison choisisse de travailler avec moi et non en famille alors avec cette affaire on prend des risques on le sait , cependant nous sommes convaincues que nous pouvons y arriver à force de travail et d’acharnement.
Je parviens enfin à convaincre le jeune homme d’entrer il était temps, car je commence à me gelée sur place . Une fois à l’intérieur pendant qu’il retourne à sa table je vais chercher le gâteau, quand je reviens il tient absolument à me payer le chocolat je prends donc sa monnaie en souriant . Toujours quelque peu perturbée par le fait qu’il est du mal à s’exprimer je crois comprendre qu’il souffre de bégaiement, mais je n’en dis rien je lui serres la main en lui indiquant Maddison qui est derrière la caisse .« La grande bavarde là c’est Maddison enchantée de faire votre connaissance »
Je m’éloignes par la suite le laissant à sa dégustation ce qui est des plus normal en somme , une fois à la hauteur de Maddison nous discutons un peu toutes les deux, je ne peux m’empêcher de sortir mon portable de la poche de mon tablier pour voir si je n’ai pas eu un appel en absence , lamentable !
Le stade de l’adolescence est derrière moi et pourtant j’ai le comportement d’une midinette ; même en farfouillant dans ma matière grise , je ne me souviens par avoir eu ce genre de réaction pour un garçon, même lorsqu’on est ado, qu’on croit que être ensemble c’est pour la vie ce genre de foutaise quoi ! Maddison évidement a parfaitement vu mon geste, mais s’abstient de commenter. C’est elle la première qui s’est rendue compte que mon cœur ne battait que pour notre ami d’enfance, on devait avoir à peine dix-huit ans , et pourtant malgré les années passées ; elle a toujours gardé le secret. Voilà ce que j’ai vécu un amour secret si fort qu’il vous donne des ailes et pourtant parfois si douloureux, aimer en silence parfois peut-être un lourd fardeau , il n’empêche que je n’ai jamais parlé. Parce que mon amitié avec lui est plus forte que tout, paradoxe total sachant que ce qui me fait garder le silence, c’est cette peur de perdre cette fameuse amitié si notre couple viendrait à échouer.
Bref je devrais avoir l’esprit plus au travail surtout vu la situation , on a du mal à faire décollé la boutiques, certes le salon a ouvert depuis peu mais je redoute que la population me fasse payer mon passé, dans cette ville on n’oublie rien tout le sait ! Dire que pourtant j’ai fait la promesse à ma mère de réaliser mon rêve dans la ville où elle a souhaité m’élever ; c’est en sa mémoire que ce lieu existe . Je finis par retourner auprès de David pour lui donner la carte fidélité, en n’omettant pas de lui dire que des réductions sont possibles avec certains domaines de profession. Il m’avoue qu’il est aide-soignant je lui réponds alors.
« Je fournis l’hôpital au niveau de tout ce qui est pâtisserie, je passe aussi pour certains patients ça les changent des plateaux repas on sait tous que les repas c’est pas le fort de l’hôpital »
Je rigole alors, redevenant des plus sérieuse lorsqu’il me demande depuis combien de temps il est ouvert, mes yeux se voile mon esprit pensant à Mary-Lee.
«Pas encore trois semaines, je sais pas depuis combien de temps vous êtes ici où encore si vous avez connu, mais ici avant c’était une boutique d’antiquités celle de ma mère, elle est décédée il y a presque deux mois maintenant»
Je termine à peine ma phrase que le carillon s’enclenche, le moyen mit en place pour savoir quand nous avons un nouveau client, je tourne la tête et me figes Marc ! Que diable peut-il foutre là ? Je vais chercher quelque chose derrière le comptoir revient et pause sur la table ou il s’est installé, sur la petite étiquette est écrit, Se réserve de refuser de servir qui , il veut sans un mot ni même un regard je pars prendre la commande d’un autre client, la commande prise, je sers la personne et retournes en cuisine, ayant des bagels dans le four ; je ne peux pas l’entendre alors mais la vielle dame avec ses petits-enfants a justement attendu que je tournes les talons pour balancer à Marc ; les propos suivant qu’il n’a rien à faire ici, qu’il m’a fait assez de mal et que même de son temps les mariages forcés ne se pratiquaient pus.
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David C. Lowery

David C. Lowery
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MessageSujet: Re: Petite envie gourmande. | Casse noisette Petite envie gourmande. | Casse noisette EmptyMer 28 Jan - 15:31



Lorsque Romane présenta Maddison au loin, David lui fit un timide signe de la main en rougissant. Il souriait légèrement mais détourna aussitôt le regard de la fameuse fille à la parole si facile. Alors que la pâtissière rejoignit sa collègue, le jeune homme se mit à penser à Swen. Regardant par la vitrine du salon de thé, il se mit à rêvasser à son amour perdu. L’imaginant se balader dans les rues de Buffalo. Puis se rappelant que ce dernier avait une famille, Lowery secoua la tête pour redescendre sur la terre ferme. Qu’est-ce que son ex ferait-il dans ce coin paumé ? Il avait bien mieux à faire avec sa femme et ses enfants en Californie que courir après un lamentable ex petit ami. L’étudiant en médecine ravala difficilement sa salive. Il prit le premier magazine qu’il avait sous la main et tourna les pages. Espérant péniblement se changer les idées. Il commençait à se poser de sérieuses questions sur le bonheur. Y aura-t-il le droit un jour ? David ne demandait pas grand-chose. Juste pouvoir y goûter un peu. Savoir ce que cela faisait d’être aimé en retour par la personne qui hante ses rêves. Du haut de ses vingt-cinq ans, il n’avait jamais connu ça. Ca faisait très longtemps qu’il avait compris que son unique partenaire avait eu pitié de lui lorsqu’ils sortaient ensemble. Il ne l’avait jamais aimé. Du moins pas comme Sanders l’avait tant espéré à l’époque. David s’en voulait terriblement d’avoir été aussi pitoyable et de s’être ainsi offert pour une histoire qui était perdue à l’avance. Lui qui avait été trop strictement éduqué sur la sexualité, il se détestait pour avoir cédé à la tentation. Et encore si seulement il l’avait réellement voulu… Il n’avait jamais été prêt et ne l’était toujours pas à passer à l’acte. Durant son enfance il avait subi trop de maltraitances de la part de son oncle. Lui détruisant tout espoir d’avoir une vie intime correcte avec quiconque. C’était une lourde punition que l’enfant avait subi toute sa jeunesse pour une erreur commise par sa mère et son amant des années auparavant et dont il fut le fruit de cet adultère. David n’avait pas été castré chimiquement ou même physiquement non. Mais psychologiquement oui. Et le fait de songer à avoir des rapports le jour où il serait en couple le terrorisait à s’en rendre malade. Le fait que Swen l’ait largué juste après sa première fois lui avait servi de punition. Dans sa religion l’homosexualité était bannie. Il n’avait eu que ce qu’il avait mérité. Ce garçon était un candidat parfait pour devenir moine. A une petite différence près mais qui était de trop pour envisager cette voix-là : il n’avait pas les mêmes croyances. Il ne croyait pas en ce dieu que les catholiques chérissaient tant. Bref !
Lorsque Romane revint vers son client avec une carte de fidélité à la main, elle lui explique sa manière de fonctionner vis-à-vis des patients. Ce qui donnait le sourire à David.   «  Pou… Pou… Pour les cli… Cli… Clients… Euh… Ma… Malade… Pa… Par…. Pardon… C’est… C’est… C’est g… Gen… Gen… Gentil pour… P… Pour eux ! » Puis parlant de l’ouverture de la boutique et du passé des locaux, David secoua la tête. « Bi… Bi… Bi… Bientôt tr… Tr… Tr… Trois ans i… I… I… Ici ! Je… Je… Je… S… S… S… Suis venu pou… Pou… Pour… Pour rencontr… Tr… Trer m… M… Ma… Ma sœur a… A… A… Après le dé… Dé… Dé… Décès de… De… De… Notre père. » Il fut tristounet tout à coup. Car il n’avait trouvé sa fameuse sœur en question.   « Mais je… Je… Je… Je sors ja… Ja… Jamais en de… De… De… Dehors du tra… Tra… Tra… Travail. T... T... T... Tou... Toutes mes con... Con... Con... Condoléan... An... An... Ances. » Bizarrement il se sentit honteux d’avouer cela. Il ne faisait rien de mal pourtant. Et puis avec ses études de médecine, ça lui prenait tout son temps de libre. Il n’avait simplement pas le temps. La conversation s’acheva d’un coup lorsque Romane fut interdite à l’arrivée d’un nouveau client. Avant même que David n’eut le temps de lui demander si cela allait, elle déposa une pancarte face à la personne visiblement mal vue puis continua son travail comme si de rien n’était. A peine la jeune femme disparue, il entendit malgré lui les propos de la dame âgée à sa descendance. David fut choqué d’apprendre que des mariages forcés se faisaient encore dans leur pays. Il comprit un peu mieux la réaction de la pâtissière.
Quelques instants plus tard, Romane réapparut pour mettre en vente de nouvelles pâtisseries. David se leva et alla la voir. Il lui fit signe pour savoir si elle pouvait se rapprocher de lui. Une fois chose faite, il lui bredouilla doucement à l’oreille.   « Ca… Ca… Ca… Ca va ? S… S… S… Si je peux… Peux… Peux… Peux v… Vous… Vous… Vous… Vous aider… » Il voulait se faire protecteur envers elle. Pourtant ils ne se connaissaient à peine, mais déjà il avait ce besoin de la prendre sous son aile. C’était bien étrange car d’habitude Lowery ne réagissait pas comme ça. Il n’était pas du genre à se mêler des affaires des autres.
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