Inès & Pacey - Alors comme ça tu connais ma petite nièce ?

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Après avoir déposé plainte à l’adjoint du shérif pour ma nièce. Je me dirige vers la mairie pour qu’elle ait une adresse digne de ce nom au cas où. Je me dirige vers le guichet et je demande :

« Je voudrais mettre ma nièce à mon domicile, comment est-ce que je dois faire ? »

Je ne sais pas comment est-ce que je dois faire, mais bon, je dois la mettre sur ma feuille d’impôts. Je vais alors voir un conseillé afin qu’il puisse me dire comment est-ce que je dois faire. Ensuite, je sais que je devrais sans doute lui dire, mais bon, je réponds patiemment à la personne que j’ai en face de moi.

« On sera trois chez moi, il y a ma fille avec moi et maintenant ma nièce. Je sais que je dois la mettre sur mes impôts. Mais là, je ne vois pas du tout comment le faire. »
« Et bien, je vais vous montrer, on va le faire ensemble. »

Les démarches ne sont pas compliquées à faire, je les observe attentivement, je sais que je dois bien entendu faire attention à tout ça. Je note sur une autre feuille, et je sais que je dois comprendre vite fait bien fait. Je finis de le faire rapidement, je sais que je dois réussir. Je comprends maintenant que je peux être dans les règles. Alors que je m’en vais, je sors de la mairie. Je suis heurtée par une personne que je ne connais pas qui semble me connaître.

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Alors comme ça tu connais ma petite nièce ?

Un mouton avait encore disparu cette nuit. Et comme les autres, il n’y avait aucune trace laissée afin que le fils Garfield puisse retrouver ses bêtes. Son troupeau ainsi que sa ferme étaient tous les deux l’héritage de son défunt père. Pacey avait repris l’affaire familiale. Etant enfant unique, c’était donc son devoir de suivre les pas de ses parents. Depuis neuf ans, le jeune homme faisait tout son possible pour s’en sortir financièrement. Tout en soignant comme il le faisait et en mieux ces moutons. Mais depuis ces derniers mois, il s’était retrouvé avec cinq bêtes en moins. La situation devenait de plus en plus critiques. D’autant plus que Pacey avait accepté de loger avec plaisir sa meilleure amie, des suites à une violence disputes qu’elle avait eu avec sa tante. Heureusement, Hazel travaillait aussi. A plusieurs reprises, elle avait souhaité refilé un peu d’argent à l’éleveur. Le cœur sur la main, ce dernier avait toujours refusé. Il cachait le plus possible ses problèmes afin que la miss Beckett ne s’aperçoive de rien.
Parcourant les rues de Buffalo, à la recherche de son dernier mouton disparu, Pacey heurta sans le vouloir une dame qui sortait de la mairie. « Oh pardon ! Excusez moi. » Lorsqu’il leva les yeux vers elle, il reconnut la tante d’Hazel. Il lui tendit la main pour la saluer. « Excusez moi madame Beckett. Je ne vous avais pas reconnue. Comment allez vous ? » Cette dernière ne semblait pas l’avoir reconnu non plus. Il fallait bien avouer, que malgré toutes les mauvaises rumeurs qui couraient à son sujet, Pacey se faisait le plus discret possible. « Je suis Pacey. Le meilleur ami de notre nièce Hazel. La personne chez qui elle habite ces derniers temps. » Il redoutait un peu la réaction de la dame.

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« Bien et vous jeune homme ? »
Je ne sais pas trop comment dire les choses mais bon, je lui demande :

« Est-ce que vous pouvez demander à ma nièce de passer chez moi lorsqu’elle aura le temps s’il vous plait, j’ai une bonne nouvelle à lui annoncer. »

Calme, je me demande bien ce que je dois dire ou pas par la suite. Les gens nous observent, je dois donc être calme. Sereine, je comprends que je ne dois pas me prendre la tête maintenant. Je tiens mes affaires comme il le faut. Je l’observe doucement, et je me demande bien ce que je dois dire ou faire pour la suite. Enfin, je dis au jeune homme.

« J’ai mis Agnès dehors, je l’ai fait pour ma nièce. Mais j’aimerais que vous ne lui en parliez pas de suite, j’aimerais lui dire moi-même. »

Je préfère lui dire de suite comme ça au moins, je pourrais savoir comment faire ou dire par la suite. Je comprends que je dois aussi y aller doucement. Je souris patiemment tandis que les gens passent tout autour de nous. Je sais que la rumeur va vite revenir : comme quoi je suis ingrate. Mais bon, je sais que je suis comme je suis. D’ailleurs, je continue sur ma lancée.

« Elle reviendra quand elle voudra, je suis juste déçue de moi pour ne pas avoir compris plutôt la situation. C’est les gens qui m’ont dit, je ne le savais pas, je ne sais pas pourquoi Hazel ne m’a rien dit. J’ai certes du caractère mais je ne suis pas idiote, je peux comprendre les gens. »

Enfin, je me dis que je ne devrais pas lui dire tout cela, sauf que pour le moment, je me dis qu’il est bien que je tente de lui dire ce que j’ai en tête, je finis par demander : « Comment va ma nièce ? Elle va mieux, dites-moi. » Je souris, je me dis que je peux attendre qu’il me réponde, puis allant sur le banc se situant là pas loin de moi, je préfère m’asseoir pour ne pas avoir mal aux jambes par la suite.

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Alors comme ça tu connais ma petite nièce ?

« Ca va, merci. » Inès demanda à Pacey s’il pouvait convaincre Hazel d’aller chez sa tante. Cette dernière ayant quelque chose d’important à lui annoncer. « Oui bien entendu. J’espère que votre petite discorde va se régler. Car je n’aime pas voir ma meilleure amie triste. Je sais qu’elle vous aime beaucoup. Mais si elle est trop fière pour le dire. » Il eut un petit sourire au coin des lèvres. Il espérait vraiment que les deux femmes vont se réconcilier. Lui n’ayant plus de famille proche mis à part ses deux cousin Jarvis et cousine Cassis, il voulait vraiment que son amie garde ce qui lui restait de famille. Surtout que les choses n’étaient pas prêt de s’arranger avec sa mère.

Inès annonça la fameuse nouvelle à Pacey. Ce dernier fut réellement étonné mais ne porta aucun jugement. « Ah bon ! Euh… D’accord ! » Cela fera très certainement plaisir à Hazel. Concernant notre éleveur de moutons, il ne préférait pas rentrer davantage dans les détails. Cela ne le concernait en rien de toute façon. Inès était très portée sur les rumeurs. Le fils Garfield ne comprenait pas comment on pouvait s’attarder ainsi sur les « on dit » des gens. Comme s’ils n’avaient rien de mieux à aire de leur vie. Enfin bref ! Pacey était aussi un jeune homme qui avait été brisé par des ragots portés à son sujet. Du style qu’il était un pédophile et zoophile qui plus est. Il n’avait jamais rien été de tout cela. Certes il était amoureux depuis des années d’une femme de onze années sa cadette, mais avant l’histoire de mariage arrangé du père Miller, le pauvre n’avait jamais rien tenté avec Katherine. L’aimant ainsi secrètement. Ne faisant jamais sa vie de son propre côté.

« Hazel va bien. Je crois que cela lui a fait du bien d'être venue vivre à la ferme avec moi. » Pacey ne souhaitait en aucun cas vexer Inès. Mais bon il était assez franc parlé. Donc contente ou non, elle devait faire avec.

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« Bien, c’est ce qu’il faut dans la vie. »

Je souris doucement, je sais que je ne suis pas une personne « gentille » mais c’est une façon pour moi de protéger ma famille. Donc, pour le moment, je tiens vraiment à ce que tout s’arrange. Je souris bien que la suite ne me vient pas à l’esprit de suite. Je vois à sa tête sa surprise, je sais que je ne le connais pas vraiment. Je réfléchis et je lui dis :

« Ma sœur ne veut pas voir Hazel….Je ne sais pas trop comment le dire à ma douce nièce. Mais bon, je finirais bien par trouver le bon moment. Parfois, je me demande bien pourquoi les gens me prennent pour une girouette. Cette Agnès il faut l’éloigner d’Haz. Si vous la voyez à votre ferme, n’hésitez pas à appeler l’adjoint du Shérif, il viendra l’éloigner. Je ne sais pas pourquoi je vous dis ça, mais vu qu’elle habite chez vous en ce moment… »

Je suis déçue de moi et de personne d’autres. Je comprends qu’il ne faut pas non plus que je m’agace, mais bon, je tente une nouvelle fois de parler sincèrement à Pacey : « Je n’en veux pas du tout à Hazel, c’est à moi que j’en veux. Seulement, je…Je ne voudrais pas qu’elle aille encore plus mal, vous comprenez ? »

Je mets Hazel entre les mains de Pacey. Je sais qu’il a compris, et qu’il va accepter ma demande. Je me dis que pour le moment, je dois juste trouver un bon moyen pour qu’il comprenne tout ce que je veux qu’il sache. Je souris bien que je sais que mon côté gentil n’est pas visible que si je le veux. Mais bon, je réfléchis un peu plus, je préfère essayer de tenter de voir si tout se passe bien avec Pacey.

« Parfait, si tout se passe bien, cela me convient. Il faut que cela dure le plus longtemps possible. »

Je ne vois pas trop quoi dire d’autres, je préfère une nouvelle fois essayer de ne pas me précipiter. En tous les cas, je sais que Pacey va comprendre ce que je lui demande. Je sais qu’il va accepter et tout faire pour protéger ma petite Hazel.

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Alors comme ça tu connais ma petite nièce ?

Pacey fut triste d’apprendre que la sœur d’Inès refuse de revoir Hazel. « J’en suis réellement désolé Madame. J’espère de tout cœur que cela s’arrangera et qu’Hazel pourra revoir sa mère un jour. » L’éleveur n’avait malheureusement pas connu la sienne. Il ne savait donc pas ce que cela faisait d’avoir une maman. Et il n’avait pas envie que sa meilleure amie perde la sienne.

Concernant Agnès, Pacey écoutait très attentivement les conseils d’Inès. « D’accord c’est noté dans ma tête. De toute façon, mon cousin, Jarvis, est adjoint du shérif. Donc si quelque chose tourne mal, je sais que je peux compter sur lui pour nous aider. Alors vous n’avez plus à vous inquiéter pour cela Madame. » Le fermier tentait de rassurer la dame facce à lui du mieux qu’il pouvait.

Inès refusait qu’Hazel souffre. C’était un point qu’ils avaient en commun. « Je ferais tout mon possible pour la protéger. »

Mis à part discuter au sujet d’Hazel, Pacey ne savait pas trop quoi dire d’autre. Il ne connaissait pas très bien Inès. Mais sous son air sévère, il doutait qu’elle était une femme bien. En espérant qu’ils apprennent à mieux se connaître avec le temps. D’ailleurs en parlant de temps, le jeune homme regarda l’heure sur sa montre. Il était pressé et devais donc prendre congé. « Excusez moi Madame, je dois y aller. Mais ne vous inquiétez pas pour votre nièce, je lui passerais le message. Bonne journée et à bientôt. » Il s’éclipsa aussitôt. Espérant ne pas s’être montrer impoli sur sa façon de partir si rapide.

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