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 ◊ Annexe 1: la guerre des familles, les Kelsey & les Fenley

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Dirty Old Town

Dirty Old Town
is in Buffalo, Wyoming
have a nice stay with us!


Fonda

◊ fields harvested : 168
◊ moving in to Buffalo : 29/07/2014


◊ Annexe 1: la guerre des familles, les Kelsey & les Fenley _
MessageSujet: ◊ Annexe 1: la guerre des familles, les Kelsey & les Fenley ◊ Annexe 1: la guerre des familles, les Kelsey & les Fenley EmptyDim 3 Aoû - 3:05

◊ Annexe 1: la guerre des familles, les Kelsey & les Fenley Mccoys
Kelsey Family.

Fondateur de la ferme: Anderson « Red » Kelsey (1841 - 1881)
Patriarche actuel: Kevin "Double K" Kelsey (1967 - ... demi-frère de D. wyatt Leiland)

Anderson Kelsey.

Cinquième enfant d’un ouvrier, et d’une petite couturière, Anderson prouva très tôt que sa loyauté et sa dévotion envers son pays n’avaient de limites que celles que sa vie de famille pourrait lui imposer. Il participa à la Guerre de l’Utah, en étant natif, avec deux de ses frères plus poussés par leur inconscience que par une réelle volonté de défendre le camp dans lequel ils se trouvaient. C’est de là qu’Anderson obtint son surnom, démontrant un certain manque de sang-froid sur le terrain, allant jusqu’à battre à mort un de ses camarades, simplement parce que ce dernier s’était moqué d’un des frères Kelsey. Des trois jeunes hommes, seul Red et son cadet reviendront chez eux, le troisième étant mort d’une infection à la jambe, après être tombé de cheval.
En 1861, lorsque la Guerre de Sécession débute, Anderson se trouve dans le Colorado avec son épouse et c’est sûrement ce qui le pousse à fuir quand la Bataille de Sand Creek éclate, pour protéger les siens du conflit et éviter de faire une veuve et des orphelins. Attrapant sa femme et les enfants , il s’enfuit vers le Wyoming pour se perdre sur un terrain qu’il gagne aux cartes, le propriétaire étant un alcoolique notoire connu pour parier des choses extravagantes à des jeux de hasards.

Création de la ferme.

C’est en 1870 que le terrain prend la forme qu’on lui connait encore aujourd’hui, malgré des installations récentes et des rénovations de bâtiments. Si il n’y avait, à l’origine, qu’une maison assez grande pour abriter Anderson, son épouse et leur neuf enfants - les deux derniers n’ayant jamais atteint leur deuxième année - et quelques champs à cultiver, bien que les animaux des environs furent pendant longtemps de véritables nuisibles, à grignoter l’herbe et saccager les plantations. Les enfants devenant des adultes, la ferme prit une apparence d’affaire familiale et quand Anderson mourut, ce fut son aîné qui en reprit les rennes, qui lui passa la main à ses frères quand il décéda. L’alcool étant un marché très lucratif, ils décidèrent de se lancer dans la production, les femmes s’occupant des champs de houblon et les hommes de réunir les conditions pour fabriquer le produit. Bientôt on trouva des bouteilles estampillées ‘Kelsey’ dans les bars des villes les plus proches, le produit ne s’étendant pas au-delà de deux ou trois états alentours.
L’entreprise familiale ouvrit ses portes aux immigrés lorsqu’un afflux important poussa les Fenley, de la ferme d’en face, à leur en envoyer n’ayant plus assez de place chez eux pour tous les accueillir. Ainsi ils s'échangèrent les employés, et s'entraidèrent au maintien de leurs établissements respectifs. Par la suite on fit importer des chevaux, qu’ils utilisèrent d’abord pour les champs et comme transport avant d’ouvrir une promenade pour les visiteurs, devenant l'un des premiers du coin à créer une écurie.

Les années de manque.

Une période de sécheresse et de maladies frappa le coin. Les épouses de deux des frères décédèrent, ainsi que quelques employés et l’aîné des Kelsey fit d'ailleurs partie des morts, bien qu'on ne sut jamais vraiment ce qui l'avait tué, rejoignant sa femme et ses trois filles au cimetière de la famille. La prohibition les atteignit même, ils se refusèrent à continuer la fabrication d'alcool, de peur de voir leur bière tomber dans le trafic des mafieux tirant profit de la situation. Besoin d’eau, de ravitaillements et de plantes médicinales, les Kelsey se mirent à lorgner sur une terre proche de la leur et décidèrent de la prendre.. Excepté que les Fenley, tout aussi embêtés qu’eux, eurent la même idée.


Particularités notables:
- Pendant des années ils coupaient l'oreille droite de leurs bêtes pour leur donner l'apparence d'un K. Désormais on les tatoues avec les initiales du patriarche: KK.
- Pendant le conflit entre les deux familles, on a autorisé les unions consanguines - entre cousins éloignés, certes - pour éviter que les femmes aillent se perdre avec un traître Fenley.
- Encore aujourd'hui, on est très à cheval sur les fréquentations des jeunes filles.
- Les femmes de famille ont tendance à remettre au goût du jour les tensions entre familles, et il n'est pas rare que les bagarres se produisent après qu'une des femmes Kelsey ait cherché à provoquer une des Fenley.
- Ce sont les garçons qui ont le plus de chance d'hériter du terrain.
- Il existe des frictions entre membre d'une même famille, puisque certains pères n'hésitent pas à virer leur fille de leur toit quand celle-ci ont été vues à fricoter avec un Fenley.
- On porte un grand soin et un intérêt particulier à la casquette d'Anderson, protégée et trônant dans l'entrée de la maison principale.
- Ils brassent l'une des meilleures bières locales.

Membres du clan
- R. Leeroy Hendrie
- Serena Blake Beckett
code par kusumitagraph'


◊ Annexe 1: la guerre des familles, les Kelsey & les Fenley Talach10
Fenley Family.

Fondateur de la ferme: John « Shot » Fenley (1839 - 1889), Nancy « Mamy » Fenley (1842 - 1894)
Patriarche actuel : Alphonse "Pappy" Fenley (1964 - .... Oncle de L. 'Whizz' Fenley)

John Fenley.

Natif des environs, bien qu’il alla se perdre en 1858 vers le Colorado, poussé lui aussi par le désir de devenir riche avec la ruée vers l’Or, il reviendra sur sa terre natale avec quelques pépites - dont l’une d’elles, gardée derrière une vitrine, est le porte-bonheur des Fenley - dans ses poches pour prendre pour femme une amie d’enfance. Quand la Guerre de Sécession éclate, se répandant sur le territoire comme une traînée de poudre, John n’hésite pas à abandonner femme et enfants pour se joindre à l’un des camps, accompagné de camarades et de voisins. Ce sera toujours source de conflit entre les deux hommes d'ailleurs, John reprochant à Anderson de ne pas avoir combattu auprès des siens et l'autre le traitant de sot à la gâchette facile. Là-bas il se fait surnommer « Shot », parce qu’on a pas vu meilleur tireur que ce type depuis des années, et qu’il rate très rarement sa cible. Il aura beau démentir tout au long de sa vie, cette partie de son histoire le marquera à jamais; blessé, il sera même boiteux jusqu’à la fin. En revenant du front, il achètera un terrain avec une de ses pépites restantes, offrant à sa famille l’espace nécessaire pour vivre.

Création de la ferme (1872).

D’abord simple terrain où s’érige une belle demeure dans les matériaux les plus récents - John utilisera d’ailleurs toutes ses économies dans la construction de la maison -, il finit par épuiser l’argent et sa femme l’empêchera d’utiliser leur dernière pépite, désireuse de la garder en souvenir; ou plutôt pour leur rappeler combien l’argent s’use vite et qu’il faut l’employer avec intelligence. Femme de caractère, c’est en réalité elle qui est à l’origine de la ferme, en avance sur son temps, elle comprit vite que cette affluence d’étrangers pouvaient leur servir. Pendant que son époux racontait ses histoires de guerres au saloon de la ville, Mamy Fenley - surnom que ses enfants lui donnaient - fit fabriquer de multiples petites cabanes (assez grandes pour contenir un lit, une commode rustique et un espace pour fabriquer son bureau)  sur le terrain, éloignées de la demeure, pour accueillir les saisonniers en recherche d’emploi. Devant le nombre trop important d’immigrants, qui ne cessera de grandir entre la première et seconde guerre mondiale, les Fenley s’accordèrent avec les Kelsey pour partager les travailleurs entre leurs deux fermes.
Très bonne cuisinière, Mamy permit aux siens de se démarquer par la fabrication de pies, dont la recette ne se transmit plus que du bouche à oreille et de mère en fille - ce qui perdure encore aujourd’hui. A la mort de Mamy Fenley, les fils et les filles se partagèrent la ferme, chacun s’occupant d’une activité. Avec les prouesses dans le domaine de l’agriculture, ils trouvèrent le moyen de produire des fruits - l’un des frères ne manquant jamais d’imagination pour résoudre les problèmes techniques qui se posaient à eux.

Les années de manque.

Comme leur voisin, ils furent touchés par la maladie et une période de sécheresse. Une partie de leur récolte disparut même par les flammes et la maison Fenley perdit bon nombre de ses membres ainsi que de ses saisonniers; le frère aîné mourut d’une blessure au bras après une partie de chasse, l’un des enfants mourut noyé, et la moitié des soeurs furent touchées par la tuberculose, quand elles ne moururent pas en couche. Affaiblis, l’argent se faisant rare, et les acheteurs ne désirant plus vendre les produits de la ferme, ils eurent l’idée d’étendre leur terrain, dans le but d’en faire un hôtel avec promenades et autres divertissements. Malheureusement, pour mettre à bien le projet, il leur fallait ce bout de terrain par lequel passait une rivière.. Le même sur lequel les Kelsey lorgnaient...


Particularités notables:
- Les bêtes sont marqués des lettres "Fey". Et pendant longtemps ils ont volé les cochons de leur voisins en modifiant la découpe des oreilles, même si encore aujourd'hui personne ne l'avoue.
- Ce sont les femmes qui dirigent en réalité l'organisation de la ferme, bien que les hommes en retirent les lauriers.
- Les relations fraternelles sont très fortes, du moins surtout les frères qui sont particulièrement protecteurs envers leurs soeurs.
- Il n'est pas rare que des bagarres éclatent au sein même du clan, surtout entre cousins. Autant dire que ceux qui donnent le bénéfice du doute aux Kelsey, se font méchamment rosser.
- Parmi eux se trouve le meilleur rodéo du coin, même si les Kelsey assure que le meilleur est dans leur rang.
- La pépite de John "Shot" Fenley, est encore en vitrine dans le salon de la demeure principale et il n'est pas rare qu'on vienne la toucher avant une récolte, pour se donner de la chance.
- Les femmes font les meilleures "pies" locales.

Membres du clan:
- L. "Whistle" Fenley (neveu d'Alphonse)
- F. 'Sky' Elliot
code par kusumitagraph'


◊ Annexe 1: la guerre des familles, les Kelsey & les Fenley Wayne110
Implication de la ville

Maire en Poste actuel: Fowler (époux d'une Fenley, père d'Adélaïde)
Shérif en Poste actuel: Shérif Elliot (père de F. 'Sky')

Des débuts prometteurs.

Les familles étant amies de longues dates, malgré quelques disputes passées entre Anderson et John pour des raisons autres que leur terrain respectif, les aînés des deux familles mirent au point, en 1937, un système de répartition qui leur semblait judicieux. En effet le terrain serait utilisé par l’une des familles pendant quelques mois, le temps de mener à bien ce qu’ils devaient y faire, et ensuite les autres pourraient en disposer selon leurs besoins - puisqu'on ne faisait confiance à personne pour le partager de manière équitable, persuadé que l'une des familles serait forcément plus avantagée. Comme l’idée venait d’un frère Kelsey, on jugea normal de laisser sa famille disposer en premier des lieux ce qui, évidemment, ne manqua pas de faire monter une certaine colère chez les Fenley les moins calmes. Pourtant le plan sembla fonctionner, on apaisa les tensions au sein de chaque famille, offrant même d’aider ses voisins dans leurs récoltes et vice versa. Pendant plusieurs années les Kelsey et les Fenley furent unis par un élan de solidarité qui alla même au-delà des limites du territoire américain puisque quelques hommes des deux familles rejoignirent la France lors de la Première et Seconde Guerre Mondiale. Sans doute que les tensions commencèrent à se faire à nouveau sentir pendant cette période; sur les six membres de la famille Kelsey, seuls deux revinrent du front, alors que chez les Fenley sur les huit membres tous revinrent, sauf un. Il fallait seulement aux pères endeuillés un coupable pour cette injustice et donc commencèrent les critiques, les injures; on fit remarquer que parmi les Kelsey restés à la ferme certains avaient l’âge pour le front quand la guerre avait éclaté, et on fit remarquer aux Fenley que pendant que leur garçons allaient s’occuper des problèmes des autres, leurs femmes venaient chercher réconfort ailleurs.
Ce qui provoqua réellement la rupture des deux familles fut l’incendie, sur la terre qu’on se partageait, des plantations des Fenley. On cria immédiatement au traître, accusant les petits vauriens de Kelsey d’avoir déclenché l’incendie et le pauvre Shérif de la ville eut bien du mal à faire la part des choses. Ne se passait plus un jour sans qu’un membre d’une famille ou de l’autre ne viennent le voir pour régler ses affaires. Puis on se passa de l’avis de l’homme de loi; de toute manière même quand il essayait d’être impartial et d’agir en prenant seulement compte des faits, on trouvait le moyen de le traiter de vendu et d’avantager les uns au détriment des autres.

Rupture totale de l’entente.

1949. Après l’incendie on découvre qu’une fille Kelsey a couché avec un fils Fenley, et si cette dernière assure qu’il s’agissait d’un viol, l’autre dément totalement mais cela suffit à mettre le feu aux poudres, déjà bien entamées. Les coups tombent; d’abord avec les frères de la jeune fille qui cherchent à se faire justice, et les frères du jeune homme accusé à tort qui tentent de défendre un des leurs. L’on s’accuse de tout, on se vole, on se bat. Certains vont même jusqu’à mettre le feu à l’une des cabanes de saisonniers du terrain des Fenley, en faisant accuser l’un des garçons de ladite famille pour provoquer une guerre interne. Cela rate, mais de très peu et on continue à se focaliser sur l’ennemi, ce voisin autrefois apprécié.
Il faut que les deux familles, dans leur joute, mettent le feu aux archives de la ville, manquant de tuer les habitants jusqu’ici hors du conflit, pour qu’on décide d’agir. Un nouveau Shérif arrive en ville et par quelques menaces lancées aux deux patriarches de l’époque, on leur fait signer un traité qui stipule que ni l’un ni l’autre n’aura de droit sur ce terrain, et que ce dernier reviendra au maire. Ainsi chaque chef rentre chez lui bredouille, en ruminant.

De nos jours.

Et on rumine encore. Chez les Kelsey la colère s’est transmise par certaines femmes, jamais remises du viol de l’une des leurs - bien qu’en réalité ce ne fut jamais prouvé et que même au sein du clan, on émit quelques réserves. Les mères élevèrent leurs fils dans une certaine forme de rejet à l’égard de leurs voisins. On s’est plutôt divisé chez les Fenley; certains voyant dans cette dispute passée une hérésie complète, surtout pour un bout de terre qu’on regarde d’un oeil presque moqueur désormais, et chez d’autres, on ravale encore difficilement cet air supérieur des Kelsey envers les siens. Chez les plus jeunes, cette adversité prend des apparences de jeu; on juge la domination de l’un sur l’autre par des jeux de billes, ou des parties de foot improvisées dans les cours de récré. Chez les adolescents, on essaie de changer la donne, d’aller vers l’autre, de rappeler aux aînés que l’amitié peut encore se faire. En revanche chez les adultes, ceux qu’on a manipulé depuis l’enfance pour les conditionner à détester leurs voisins, c’est plus difficile d’essayer d’être impartial; certains se tendent la main, d’autres se crachent au visage.
On essaie même de magouiller pour obtenir ce foutu terrain qui, même si aujourd’hui il n’a plus de réel intérêt, reste une question d’honneur pour celui qui l’aura le premier.


Événements notables:
- Une partie du musée de la ville est réservée à l'histoire des deux familles et leur dispute; nul besoin de dire que les Fenley comme les Kelsey s'entendent pour dire que ce qu'on y raconte est archi-faux, même si chacun y va de son avis.
- Le traité de paix est sous verre dans le bureau du Maire. Autant dire qu'aucun membre des deux familles ne souhaitent revoir ce bout de papier, dont on cherche par tous les moyens à rendre invalide. Encore aujourd'hui.
- Pour des raisons évidentes, le Maire comme le Shérif possèdent tou deux le slogan des deux familles et un tableau de chaque fondateur; une manière à eux d'essayer d'appuyer leur impartialité et objectivité.
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