The light in my darkness
Dellxane

Une soirée hors de Buffalo, c’était bien, et ça me plaisait beaucoup. Moi j’adorais ça en tout cas. Ca permettait de voir de nouveaux visages. Et puis comme ça, peut être aussi que ça arrivait beaucoup moins rapidement aux oreilles des commères de Buffalo. Bien sûr Beckett tu peux te sentir visée. D’ailleurs les Beckett mère et filles hein. Y’en a pas une pour rattraper l’autre. Mais que voulez vous, au moins c’est pas pire que ma cousine Kenzie, mais elle c’est quand même assez difficile de la battre. Elle n’est pas tout à fait au même niveau. Et tant mieux d’ailleurs. Et hier ça fut une soirée mémorable. Enfin pas pour moi parce que je me souviens pas vraiment de tout les moments de la soirée. Et au vu de ce dont je me souviens je pense pouvoir dire sans me tromper que c’est pas plus mal quand même. Et puis pour une fois nous ne travaillions pas le lendemain, alors ce genre d’occasion (qui j’aime mieux vous le dire, n’arrive pas souvent, à croire que le destin s’acharne contre nous).

Mais même malgré mon sang très et trop chargé en alcool, j’avais glissé jusqu’à la chambre de Noah pour aller déposer un baiser sur son front et le regarder dormir. Il avait déjà six ans. C’est fou ce que le temps passe vite. C’est tellement grisant et en même temps ça te fout une claque. Et j’en avais besoin. J’étais dans un état pas possible. Ce n’était pas responsable. C’était pas digne d’une mère. « de toutes manières j’suis pas ta mère hein mon chéri » murmurais-je doucement en caressant avec amour sa petit tête d’ange. Je me relevais et allais dans ma chambre en prenant mon temps histoire de ne pas tituber et prendre le risque de faire du bruit. Je n’étais en effet pas sa mère. Je n’étais que sa sœur. Une sœur probablement trop protectrice. On ne parlait jamais de ça en famille. et je savais que Papa ça ne lui plaisait pas. Pas moins qu’Irwin qui continuait à fréquenter Logan. Pourquoi ne le ferait il pas d’ailleurs. Ils sont meilleurs amis après tout. C’est pleine de pensées plus ou moins joyeuses que je m’effondrais dans mon lit.

Le cliquetis de cailloux à la fenêtre. Voilà ce qui me réveilla presque en sursaut. Oui j’ai un sommeil lourd. Mais assez paradoxalement il y a des choses que j’entends bien, les petits qui passent normalement inaperçus. Par exemple le craquement du parquet. Mais la en l’occurrence le bruit dérangeant c’était ma meilleure amie. Oui j’étais certaine que c’était elle. Il n’y avait qu’elle pour faire ça vous savez. Et puis c’était notre petit truc à nous ça. Je faisais la même chose chez elle. Je me levais donc, toujours dans mes habits de la veille. « Ah c’est toi ! » dis-je en faisant mine d’avoir pensé que ça puisse être quelqu’un d’autre. " On bouge la belle au bois dormant ? J'ai amenée une copine avec moi ! On va au QG ?" je la regardais avec des gros yeux. Quoi ? Une amie … il ne pouvait en avoir qu’une seule hein … « Heuuu, laisse moi prendre une douche là quand même » je baissais la tête et fis mine de sentir mon pull. « Ca sent le buffle ici ! »

Refermant la fenêtre illico je me débarrassais de mes fringues pour pouvoir aller plus rapidement sur la douche. Je prenais quand même un petit moment pour me délasser de la soirée de la veille et de la nuit passée dans des vêtements « sales ». Ca faisait du bien et puis ça avait le mérite de me réveiller un peu plus au moins. Deux minutes pour enfiler une robe et des ballerines. Attacher mes cheveux encore humides, vu la chaleur ambiante ils sécheraient rapidement de toutes manières. « Je file avec Roxanne à ce soiiiiir ! » criais-je dans le couloir de l’entrée. Personne ne l’aimait, mais j’en avait rien à faire moi. Et le leur dire me faisait bien rire. S’ils n’aimaient pas que je passe du temps avec « La Dawson » quoi qu’il en soit ça ne m’empêcherait pas de le faire. Et même d’insister sur le fait que je le faisais. Parce que leurs têtes à chaque fois il faut avouer que c’est vraiment extrêmement drôle. Je parus donc dans l’entrée de la porte des cernes sous les yeux, mais un sourire qui va jusqu’aux oreilles. J’étais ravie de de la voir, comme d’habitude, et même si on ne s’était quittées qu’il n’y a pas si longtemps que ça, c’était qu’un léger détail pas vrai ? « Tu m’as manqué ! » dis-je avant de me pendre littéralement à son cou. Oui hein, je suis très démonstrative quand j’aime quelqu’un. Et main dans la main on allait comme d’habitude à notre QG. Oui notre QG, ce banc qui en avait vu des vertes et des pas mûres. Avec nous il fallait s’attendre à tout de toutes manières. Quand elle ouvrait la bouteille je la regardait en fronçant les sourcils l’air de dire « mais qu’est ce que tu fais » et comme je le pensais, elle me répondais immédiatement. " On fait passer le mal par le mal, c'est ce que ma mère disait toujours !" je fis la moue un peu, mais je ne savais pas bien quoi lui dire. Je savais qu’elle n’était pas forcément au top de sa forme. Et moi non plus. Alors je préférais fermer les yeux dessus. Je refusais la bouteille par contre, moi je voulais pas trop boire, j’avais encore l’impression d’avoir un marteau piqueur dans la tête depuis la soirée d’hier. « Oula non pas pour moi, c’est pas une bonne idée. J’ai la tête qui résonne encore. » je soupirais un peu et regardais la boulangerie en face. J’avais pas soif, mais en revanche j’avais bien faim.

Mais il semblerait que ma meilleure amie ait décidé de parler d’autre chose que de mon estomac. " Dit moi, t'en es où avec Sky d'ailleurs ? " ah ouais, elle avait décidé de parler de mon cœur. En effet c’est pas le même organe … je sentis mes joues s’empourprer illico le prénom de Sky prononcé. Il avait ce pouvoir. Cette capacité assez étrange à me faire rougir dès qu’il arrivait dans la conversation, et encore plus là avec le manque de délicatesse de ma meilleure amie. Si en général je l’appréciais, pour le coup … j’aurai préféré qu’elle enrobe le truc. Essayant de prendre un air détaché je haussais les épaules. « On n’est nulle part. Il me voit toujours comme la gosse à qui il portait le cartable quand on était gamins. » je soupirais un peu. C’était vrai. Et ça me déprimait. Sky avait toujours eu une place importante dans ma vie. Pour ne pas dire prépondérante. Et de lui comme des autres j’avais du m’éloigner. Mais c’était encore différent. Il y avait ce secret entre nous. Et j’étais persuadée que c’était la raison de notre éloignement. Ce n’était pas faux d’ailleurs. Enfin … « C’est triste, et très con, mais c’est comme ça. Je suis sûre qu’il ne sait même pas que j’existe. » je ravalais ma salive difficilement. « Enfin je veux dire … que j’ai plus de dix ans quoi … » je roulais un peu des yeux et tentais. « J’ai faim je prendrai bien un truc à manger » pour essayer de contourner la conversation, mais connaissant la ténacité de Roxanne …

The light in my darkness
Dellxane

C'était difficile, c'était pas la joie dans la famille Fowler, on pourrait le croire mais non c'était loin d'être le cas. Mais pourtant, si j’en avais joué pendant des années. J’avais adoré être la fille du maire, celle qui est donc une des figures de la ville, et j’en avais joué pour jouer la fille sûre d’elle, la fille a qui tout est du en soit. Et c’était pas faux, la plupart des gens, parce que j’étais la fille je Jeremiah Fowler étaient plus gentils avec moi. Alors que je ne le mériterais pas. Mais c’était le cas pourtant. Je ne compte pas le nombre de fois où un commerçant m’avait fait un rabais ou même offert quelque chose à cause de ça. Ou plutôt « grâce » en définitive.

Et s’il y avait bien une chose qui faisait de moi une Fowler c’était bel et bien mon entêtement, j’étais connue et réputée pour ça. Oui oui. C’était une chose dont j’étais fière. Et c’était aussi un des traits marquant des Fowler. On était des vraies têtes dures on n’en fait toujours qu’à notre tête, et ça mes parents le savent. Aussi je passais tout le temps que je pouvais avec ma meilleure amie, Roxanne. Et je m’en fichais totalement de ce que l’on pouvait en penser ça plait tant mieux ça plait pas tant pis.

Après une soirée riche en émotion et un réveil un peu abrupte, j’étais déjà là, sur notre banc avec elle, toujours elle. Pour rien au monde je ne m’en séparerais, elle était mon autre, ma moitié. Mon coup de foudre amoureux ! « On appelle ça une gueule de bois chérie ! » je me mis à rire avec elle en hochais positivement de la tête. « Oui en effet, et pas une toute petite hein ! » dis-je en fermant les yeux et passant ma main sur mon visage.

Et puis rapidement elle me parlait de Sky, et je ne comprenais pas vraiment d’où ça venait mais bon, elle me connaissait très bien et mon amour pour Sky n’avait jamais été un grand secret. Surtout pour elle en tout cas. «Excuse moi chérie mais j’suis pas sur qu’il te vois encore ! Enfin j’veux dire je ne suis pas sur qu’il voit encore tout court ! » je me mis à rire, rien de bien méchant. Mais c’était tellement vrai. «Ta cas tout simplement l’oublié et passer a autre chose ! Y’a tellement de gars qui ne doivent rêver que d’une chose, être avec toi ! Alors si Sky veux pas se bouger le cul, tant pis pour sa pomme hein ! » je souriais doucement. « Oui, je sais bien. Sky fait partie de mon enfance. Et des bons souvenirs, des meilleurs souvenirs. Il sera toujours présent, mais il est ce qu’il est et sera pour la vie. » je soupirais et haussais les épaules. « Mon premier amour. Mon amour d’enfance » dis-je avec un pincement au cœur. Mais bon il fallait bien parler d’autre chose hein, parce que sinon avec le degré d’alcool que j’avais consommé la veille et qui devait encore rester dans mon sang bientôt j’allais me mettre à parler du second amour de ma vie. Logan. «On est partie alors ! Allons cherche de quoi te nourrir miss estomac sur patte ! » je soupirais intérieurement heureusement ! Me levant en même temps qu’elle c’est d’un pas décidé que je me dirigeais dans la boulangerie ou je m’arrêtais déjà sur la première pâtisserie. « bon … alors qu’est ce que je vais prendre … » je souriais doucement « Tu me conseillerai quoi ? » demandais-je en me tournant vers elle.

The light in my darkness
Dellxane

Roxanne et moi c’était toute une histoire, et nos disputes (même s’il y en avait peu) n’avaient pour résultat que de consolider notre amitié. Oui nous étions amies, envers et contre tout, notre amitié durait et on sentait bien que ça n’était pa quelque chose que les gens appréciaient par ici. Mais est ce que je me permet de juger la femme de monsieur untel qui le trompe allègrement ? non monsieur, alors je m’en tape moi, Roxanne est mon amie. Point barre. Ca ne se discute pas, c’est comme ça et c’est tout. Elle a été un pilier pour moi et j’esaye toujours de faire au mieux pour l’aider elle aussi. Je ne sais pas si je suis des plus efficaces, mais s’il y a bien une chose que je ne suis pas, c’est une personne qui tire les vers du nez. Je sens bien qu’elle a des soucis, je ne suis pas idiote (ou pas autant qu’on peut le dire) je vois bien qu’elle a des moments ou ça va pas. Mais je ne suis pas le genre de personne à se poser à côté d’elle et lui dire « allez dis moi ce qui va pas, dis moi dis moi dis moi dis moi (…) dis moi dis moi, allez dis moi !  » c’est vraiment très loin d’être mon truc ça. Ce qui ne veut pa dire, cela dit, que je ne m’inquiète pas pour elle, juste que, je sais que trop bien ce que c’est d’avoir des secret et d’avoir peur de les dire. Quand elle se sentira prête ellle m’en parlera. Je ne lui dis pas tout moi non plus. Oh bien sûr il y a des milliards de choses qu’elle sait de moi et que personne d’autre ne sait, mais je ne peux pas encore tout lui dire, et des choses seraient inutiles à savoir. Que ça soit elle ou tout autre personne d’ailleurs. On a tous notre petit jardin secret, elle comme moi. Et je le respecte.

L’alcool n’était pas vraiment mon truc, d’ailleurs j’avais pas besoin de beaucoup de verres pour finir complètement torchée. C’était pas mon délire du tout, mais ça me permettait toutefois de me changer les idées et la soirée d’hier, mêem si je sentais la gueule de bois fondre son mon être comme neige au soleil, c’était pourtant un pied phénoménal. Ca avait été libérateur, j’étais assez … pas coincée, mais … si je l’étais dans un sens. Dans ma morale et dans le passé. Surtout dans le passé. Je n’avais vu personne de sérieux depuis six ans. Depuis Logan quoi … et même si je sortais souvent avec Roxanne, ça n voulait pas dire que je m’offrais au premier venu comme autrefois … pas du tout. «Tes sur que t’en veux pas ? C’est efficace contre les gueules de bois ! Ou sinon le soir avant de te coucher faut boire un ou plusieurs grands verres d’eau ! T’essayera la prochaine fois. Ta pas réveillé tes vieux en allant te coucher au moins ?» je soupirais un peu et rigolais de son « expertise » en la matière. « Oh non non non, une goutte d’alcool de plus et je gerbe partout, c’est pas vraiment ce qu’il y a de plus glam quand même, hein !? » je souriais un peu puis je me mis même a rire. « Et non ça va j’ai réveillé personne. Ça va. J’ai eu peur quand même ; c’était moins une ! » je souriais un peu arrêtant de rire, avec elle c’est toujours des tranches de bonheur à l’état pur. Quelque soit la chose qu’on fasse.

J’aurai préféré éviter de parle de Sky. C’était pas mon sujet préféré, et je savais très bin que j’éais passée à côté de quelque chose magnifique, si j’avais été un peu plus démonstrative … s’il ne s’était pas passé tout ce qui s’était passé. Mais que voulez vous c’est le passé, et il en reste une infinie tendresse pour lui. Il représentait mon enfance. Cette candeur et la douceur du jeune âge. J’étais amoureuse de lui, c’était évident, et tout le monde sauf lui le savait. Mais j’étais passée à quelque chose. Nécessairement. «On est plus des enfants Dell… Maintenant trouve l’amour de ta vie. Je veux que tu soit la plus heureuse de la terre et je tuerais quiconque essaye de te rendre malheureuse.» je souriais doucement. L’amour de ma vie hein … évidemment Logan revenait à mon esprit. Est ce que c’était lui ? J’étais romantique mais pas au point de me dire que tel ou tel était l’amour de ma vie. Je n’étais pas non plus désespérée. Je haussais les épaules. « Il ne m’a pas rendu malheureuse Sky. Au contraire » dis-je. Je savais très bien que c’était pas du tout ce qu’elle voulait dire, mais ce n’était pas grave. J’avais besoin d’éluder la question. Mes peines de cœur je préférais ne pas y penser. Du coup je profitais de la distraction d’aller à la boulangerie. C’était un endroit ou on se sentait bien. Et ce n’était pas étonnant. Du sucre partout autour de nous. C’était grisant. Ca mettait de bonne humeur. Ou enfin en tout cas ça ME mettait de bonne humeur. Je léchais presque littéralement la vitrine, Rox sur les talons pour lui demander bien entendu des conseils, comme toujours. « Je te conseille les éclaires au chocolat. Ils sont délicieux » je sursautais et me retournais pour tomber face à face avec Rachelle, la belle mère de Roxanne. Je sentis mon cœur se serrer. Je n’avais personnellement rien contre elle hormis le fait qu’elle me faisait un peu flipper, mais je savais que Roxanne elle ne la supportait pas du tout. Faisant une grimace. « Heu, merci oui, je vais réfléchir. » je regardais Roxanne qui semblait perturbée et serrais sa main qu’elle avait placée dans la mienne immédiatement. Instinctivement j’enlaçais ses doigts, j’avais des doutes, des gros doutes sur Rachelle mais j’avais jamais rien pu prouver, ni être sûre et puis c’est pas quelque chose que j’allais demander de but en blanc à Rox. Surtout que comme vous le savez je respecte son jardin privé. La gardant près de moi je soupirais. «  Mais dépêché vous de choisir les filles je suis presser » je la regardais et dit le plus poliment possible. « Hé bien passez avant nous alors si vous savez déjà ce que vous prenez !  » je haussais les épaules et me reculais pour la laisser passer devant nous. Y’a pas a dire quelque chose en elle me dérange vraiment sans pouvoir mettre vraiment le doigt dessus. «J’te conseille les tartelettes a la fraise… Je t’attend dehors sa présence m’insupporte !» alors qu’elle délie ses doigts des miens, je la sens sortir de la boulangerie. Soupirant doucement je lui souriais et hochais positivement de la tête. Rachelle était donc passée devant et j’avais donc toute la liberté de l’observer. Son regard en arrière pour regarder Roxanne par la vitrine me surprit. Heureusement elle prit sa commande rapidement et s’éclipsa … Quel froid elle avait laissé celle la. C’est la boulangère qui me tira de mes pensées. « Ah, heu oui pardon. » dis-je en rougissant un peu. « Je prendrai trois tartelettes à la fraise s’il vous plait ! » annonçais-je toute sourire. Une fois mon « repas » payé et emporté je rejoignait Roxanne dehors. « C’est bon j’ai fini.  » puis je pris une tartelette et la mit dans ses mains. « Allez mange ! Discute pas, ça te fera du bien. »

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Dellxane

Ce matin c’était pas vraiment la grande forme, mais c’était la moindre des choses après notre soirée passée. Je crois qu’il est pas plus mal que je n’aie plus aucun souvenir trop précis de ce qui s’était passé parce que je pense que je pourrais en apprendre des belles. Et que je n’étais pas forcément en état, de le savoir. Et j’avais probablement pas non plus envie de le savoir. Mais on était toujours là, l’une et l’autre. Inséparables. Comme depuis des années. Et comme jusqu’à la fin des temps. Mais elle reprenais déjà la bouteille chose qui moi, ne me disait vraiment rien … «Depuis quand on se soucis d’être glam devant l’autre ? Je t’es déjà vue vomir tu sais, enfin comme tu veux chérie. » je me mis à rire, mais elle semblait assez sérieuse. Quoi ? Elle envisageait vraiment de se murger la gueule la, maintenant ? « Ouais enfin c’est pas pour autant que j’ai envie de gerber là maintenant. Nan j’préfère essayer de laisser mon estomac se reposer de mes conneries d’hier ! » je souriais doucement oh non j’étais pas en état de boire quoi que ce soit d’ailleurs, c’était horrible, j’avais l’impression que mon estomac cherchait encore à se faire la malle par mes trous de nez ! «Moi j’ai croisé mon père il était réveiller vue qu’il allait bientôt au boulot. Mais j’me souviens pas de ce qu’il ma dit il a surement du me dire encore un truc du genre « tu es la honte de cette famille à te mettre dans des états pareil » enfin le truc habituel quoi !» je me mis à rire. « Ouais le truc habituel quoi … rien de neuf. Boh tu t’en fous de toutes façons, qu’est ce que ça peut lui faire ! » je souriais doucement. Je connaissais très bien comment les choses se passaient chez elle et rien ne me choquait plus. je le connaissais le père Dawson depuis le temps.

La boulangerie aurait pu être une « escapade » agréable s’il n’y avait pas Rachelle qui avait décidé de pointer le bout de son nez. Y’a pas à dire, celle là elle se fait pas chier quand même. Elle arrive toujours pile au moment quand il faut pas. Et comme d’habitude Rox s’éclipse. Je soupire un peu, pince les lèvres et évide de la regarder. Elle me met très, vraiment très mal à l’aise Rachelle sans que je ne puisse réellement mettre le doigt sur la raison. Elle était … assez spéciale. C’était peut être son regard, ou la manière de parler. Ou surement sa façon de se comporter avec Roxanne. Quoi qu’il en soit j’espérais qu’elle commande rapidement afin qu’elle parte et qu’on puisse retrouver notre petit moment à nous. Ce que –HEUREUSEMENT- elle fit bien rapidement ! OUF ! Je lui tendais sa pâtisserie que je savais qu’elle finirait bien par dévorer en quelques bouchées dans pas longtemps. « merci» je lui souriais de toutes mes dents. « Mais de rien ! » dis-je en la prenant par le bras. Je sentais à son haleine qu’elle avait encore bu de la vodka et je me mordais la lèvre. J’aimais pas vraiment ça … « Tu… Ca ne te dit pas qu’on retourne s’asseoir ? J’ai… J’me sens pas très bien » je souriais et hochais de la tête. « Ouais ! Ouais bien sûr ! » et on allait de nouveau sur NOTRE banc. Une fois assise je pris ma petite tarte dans les mains et y donnais un gourmand coup de dents. « AH PFUTFAIN F’EFT TFOP BFON ! » et je me mis à rire comme une baleine. On ne parle pas la bouche pleine, je le savais bien pourtant ! « Pardon ! » dis-je en avalant péniblement ma bouchée. « Elle est trop bonne ! »