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 [Pacey] Tonight is the night

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Z. Gabriel Witting

Z. Gabriel Witting
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[Pacey] Tonight is the night _
MessageSujet: [Pacey] Tonight is the night [Pacey] Tonight is the night EmptyLun 18 Aoû - 1:35

Pacey & Gabriel

Les idées de merde c’était un truc assez récurent avec Gabriel. Ca lui venait de tellement loin qu’il était probablement impossible de dater clairement à partir de quand il avait réalisé à quel point c’était drôle de faire n’importe quoi, surement que ça avait réellement pris une tournure absurde quand il avait rencontré Zoey. Elle l’avait foutu en l’air, lui avait fait frôler les étoiles et depuis, fallait l’admettre, il avait pas vraiment retouché le sol avec ses pieds, continuant de flotter dans cet océan d’incohérence et de stupidité qui l’égayait. Les meilleurs psychologiques du monde s’entendraient sans doute sur le fait que Gabriel rattrapait seulement l’enfance insouciante qu’il n’avait pas pu avoir, forcé de grandir trop vite, et même si ce n’était pas forcément la meilleure des attitudes, on pouvait pas vraiment le lui reprocher. Enfin encore fallait il le savoir que son enfance avait été clairement mauvaise, qu’il avait du gérer une mère impotente et en colère contre l’humanité, contre lui en particulier, et qu’il s’était brisé la colonne vertébrale à force de courber l’échine au moindre de ses ordres. C’était pas bien méchant, Gabriel était un excentrique mais pas un danger pour la population, disons seulement que ses idées pouvaient être particulièrement inconfortables pour les autres qu’il embarquait. Jusqu’ici on pouvait pas lui nier cette capacité à passer entre les mailles, bien serrées, du filet de la loi; il lui était arrivé de faire quelques énormes bourdes, mais jamais on ne l’avait arrêté pour ça. A croire qu’à force de passer dix années de sa vie dans l’ombre d’un accident mortel, dont il n’était même pas forcément à l’origine, lui avait donné la capacité de devenir invisible aux yeux du reste du monde, ce dont il ne se plaignait pas forcément. Il vivait comme ça se présentait à lui, acceptant chaque jours avec le même sourire, la même clope au coin des lèvres et à se confronter aux embuches sur le chemin. Pas très mature, ni très agile, puisqu’il se prenait souvent les pieds dans les racines qui trainait sur la route, mais il s’admettait volontiers en assez bonne voie pour se remettre de sa tragédie personnelle, pour pouvoir se permettre d’aider les autres, quand il en voyait sur le même fil que lui à trop pencher dans le vide. Ca avait commencé avec Dell, en la rencontrant au saloon, cet air complètement perdu sur ses traits si délicats et ce sourire sans éclats qu’elle croyait user pour berner les gens. C’était pas tellement une mission qu’il se donnait de lui faire remonter la pente, c’était de l’ordre de l’inconscience surtout, il agissait comme il avait aimé qu’on le fasse à cette époque où il était perdu; il voulait être la Zoey de ces pauvres âmes perdues. Il continuait désormais avec Pacey même si avec lui c’était pas forcément plus simple, surtout parce qu’au final Gabriel avait un peu de mal à cerner le véritable problème, le truc qui empêchait clairement son ami de passer à autre chose. Il avait rien contre le fait que son camarade était amoureux, pas plus que ça le dérangeait que ce soit la fille de son patron, mais ce qui l’ennuyait c’était qu’il sentait bien que le pauvre Pacey n’arrivait pas à passer outre, malgré les signaux que la demoiselle lui envoyaient et qui n’allaient pas forcément dans le sens de ceux que l’éleveur de moutons envoyé.

Autant dire donc que le fait que Gabriel était impatient de le rejoindre au Suzy’s Dinner ne signifiait rien de très bon pour le pauvre homme. Ni que quelques minutes avant il avait rencontré deux charmantes touristes dont l’une lui avait clairement fait du rentre-dedans, bien qu’elle n’avait accepté un rencard avec Gabriel que s’il ramenait quelqu’un pour son amie. Pour être honnête il avait pensé à Dyson en premier lieu, mais c’était son tour de garder sa gosse et il pouvait décemment pas lui demander de la donner à une babysitter pour le soir; il était déjà en sursit aux yeux de l’ex du pâtissier, il allait pas en rajouter sur la longue liste des choses à lui reprocher. Y avait eu Eckhart mais vu l’absence de réaction quand Gabriel lui avait proposé, il en avait déduit que dans ce cas précis l’absence de réponse était à prendre à la négative. Restait plus que.. Pacey. Idée de merde. C’en était clairement une, mais c’était pas le genre de chose qui effrayait Gabriel et même s’il savait qu’il parviendrait à convaincre son ami, même s’il avait tendance à critiquer cette incapacité qu’il avait à dire non, il craignait surtout que la conversation tourne vite au blanc gênant. L’ennui c’était qu’il avait beau chercher, il voyait pas mieux comme solution et même s’il sentait bien que Pacey serait capable de partir dans un monologue pour chanter les louanges de son mouton, il pouvait y avoir bien pire comme partenaire de séduction. Il aurait pu prendre Sky, mais si c’était pour avoir à racheter tout les verres du restaurant, et se prendre une claque phénoménale en milieu de soirée pour la finir à bouffer des donuts avec le gamin sur un banc dans le parc.. Non, Pacey était le choix le plus judicieux, encore fallait-il l’entrainer avant de le sortir.

Un regard à sa montre, avant de se souvenir qu’elle ne fonctionnait plus, puis le nez en l’air pour regarder l’horloge sur le mur de l’église et Gabriel s’obligea à accélérer un peu le pas. Cette incapacité à être ponctuel finirait par lui faire défaut un jour, autant que son talent à trouver des trucs idiots à faire. Il finit par pousser la porte du Dinner, salua Irwin accoudé au comptoir à discuter avec un client, et se précipita sur la banquette face à elle qu’occupait Pacey. « Faut qu’on s’parle mec! J’ai un plan d’enfer à te soumettre et même si j’sais que tu diras pas non, parce que tu peux décemment pas me dire non alors que j’ai placé le mot ‘enfer’ dans ma phrase, c’que je fais jamais, j’ai tout un speech à te balancer pour t’convaincre que j’veux que t’écoute jusqu’au bout! Attrapant la carte du menu, qu’il finissait par connaître par coeur, surtout qu’il prenait toujours la même chose au final, il la rabaissa pou regarder à nouveau l’homme face à lui. Et si tu m’coupes pour placer les mots Danny, Hazel ou tout autre mot impliquant une réponse négative, je t’envoie la cafetière dans la gueule, c’clair?! Un regard vers la serveuse, tout souriant et il lui rendit la carte. Une part de tartes à la pomme et un milkshake vanille! Merci. » Et il avait déjà kidnappé sa serviette en papier, retirant son stylo de derrière l’oreille - une habitude du saloon - et se mit à gribouiller la matière fragile. Pas qu’il avait oublié son baratin à faire mais il voulait laisser le temps à Pacey de connecter ses neurones pour se préparer à l’avalanche de débilités qui allait sans doute franchir ses lèvres.

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Pacey J. Garfield

Pacey J. Garfield
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[Pacey] Tonight is the night _
MessageSujet: Re: [Pacey] Tonight is the night [Pacey] Tonight is the night EmptyDim 31 Aoû - 0:12

Tonight is the night


[Pacey] Tonight is the night Michaelpitt1


Du haut de ses trente-et-un balais, p’tit pépère avait ses habitudes. Un emploi du temps qui ne changeait guère de la routine. En dehors de son métier d’éleveur de moutons, Pacey menait une vie de célibataire bien tranquille. Il habitait avec sa meilleure amie. Enfin plus précisément, Hazel s’était un peu invitée chez lui un soir, après une énième dispute avec sa tante. Le cœur sur la main, le beau brun accepta que la demoiselle reste chez lui. Ce n’était pas la première fois qu’elle dormait là de toute façon. Avant d’emménager à Buffalo, c’était devenu un rituel entre nos deux comparses que le plus vieux héberge la plus jeune dans sa demeure durant les congés scolaires. Ils allaient au cinéma ensemble. C’était d’ailleurs comme cela qu’ils s’étaient rencontrés. Puis de fil en aiguille, ils s’étaient liés d’amitié. Correspondaient par courrier. Oui avec le téléphone c’était un peu difficile étant donné que Pacey n’en possédait pas. Ni portable. Ni ligne fixe. Au moins c’était réglé. Le jeune homme était très attaché à elle. Au point où l’entourage de ce dernier le croyait raide dingue de la miss. Pourtant cela n’était guère le cas. Il avait peut être éprouvé une petite attirance pour elle. Mais cela n’avait jamais été plus loin. Pacey savait que trop bien que jamais il n’aurait sa chance. Alors à quoi bon s’amouracher dans ce cas là ? Ce n’était pas parce qu’il n’avait eu de petite amie dans sa vie que le fils Garfield semblait désespérément à ce point là de trouver un jour l’amour de sa vie. Enfin bref. Il ne préférait pas répondre lorsque quelqu’un faisait allusion à des choses aussi ridicules. Il se trouvait bien tout seul. Il était libre de faire ce qu’il voulait et quand il le voulait. Il n’avait aucun compte à rendre à personnes. Bref le pied total quoi. Le rêve de tout homme. Que demander de plus ? Non mais plus sérieusement, Pacey n’était pas aussi insensible qu’il semblait l’afficher. Au contraire, c’était un garçon doux et émotif. Qui n’avait jamais eu de chance en amour jusqu’à aujourd’hui. Il ne vous l’admettra jamais mais il avait bien eu un gros faible pour sa colocataire. Sauf que le cœur de cette dernière était pris par Leeroy. Alors notre éleveur avait décidé d’abandonner de la courtiser bien avant de tenter quoique ce soit avec elle. Pas envie de perdre cette amitié qui les liait et qui était si précieuse à ses yeux. Hazel devait bien être la seule à ne s’être jamais aperçue des étoiles qui brillaient dans les yeux du fermier lorsqu’il la regardait tel un amoureux transi bavant sur place. Pendant longtemps il s’était langui pour elle. Mais jamais à aucun moment il n’avait ne serait ce que lever le petit doigt lui montrer à Hazel que l’amour était bel et bien présent devant elle. Qui n’attendait qu’elle.

En dehors de la brunette, il y avait une autre femme qui demeurait dans le cœur de Pacey. Seulement là aussi c’était sans espoir. Notre éleveur ne saurait plus compter le nombre de raisons valables à cet amour interdit. Tout d’abord, parce qu’elle avait onze ans de moins que lui. Cette petite jeunette demeurait la gamine du confiseur Miller qu’il a vu grandir depuis qu’elle a l’âge de trois ans. Cette gamine l’avait toujours envié. C’était grâce à Katherine que Pacey songeait à se marier et fonder sa propre famille. Lorsque Kitty attrapa l’adolescence et que des formes naissaient sur son corps d’enfant qui se transformait en celui d’une femme, le fils Garfield avait ressenti des choses bien particulières en lui. Une attirance qu’il avait décidé de taire en lui. De refouler au plus profond de son être. A vingt-cinq ans, il refusait de passer pour un pédophile courant derrière les fesses d’une blondinette de quatorze ans. La pétiote ne voyait rien d’autre en lui qu’un ami. Un grand frère, un confident. Puis là encore, la demoiselle avait le cœur pris. Bien qu’elle soit sorti avec Aïdan avant ce dernier ne trouve la mort dans un accident de la route tragique et qu’elle ait eu une liaison avec Carolane, Katherine était sous le charme d’un garçon surnommé Whizz. En revanche, avec cette dernière, peut être que Pacey pouvait espérer un avenir en commun. En effet, le père Miller voulait les marier. Et cela sans demander l’avis des jeunes.

Comme d’habitude, Pacey arrivait à l’avance. Et en attendant son pote, il s’installa à une petite table et se commanda une menthe à l’eau. Il eut même le temps de s’en prendre, un second, puis un troisième. Décidément Gaby et la ponctualité n’étaient guère bons amis. Va falloir que notre éleveur pense à lui acheter une montre. D’ailleurs en parlant du loup… Pacey n’eut même pas le temps de saluer son interlocuteur que ce dernier se mit à monologuer à n’en plus finir. Pendant que le flot de paroles se déversait, notre éleveur sirotait tranquillement sa menthe à l’eau. « Je ne vois pas pourquoi tu parles d’Hazel et de Danny mais bon je t’écoute. » Il se commanda une quatrième boisson. Identique aux précédentes. Craignant le pire, il laissa Gabriel lui expliqua son fameux plan d’enfer. Aïe aïe aïe ! Ça ne prévoyait rien de bon !

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Z. Gabriel Witting

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[Pacey] Tonight is the night _
MessageSujet: Re: [Pacey] Tonight is the night [Pacey] Tonight is the night EmptySam 20 Sep - 0:41

Pacey & Gabriel

En voyant les gens que fréquentait Gabriel, c'était à se demander s'il ne faisait pas exprès de choisir pour proches des individus à des années lumières de l'énergumène qu'il pouvait être; entre le colocataire à moitié catatonique qui, parfois, l'obligeait à se demander s'il n'allait pas finir par lui faire vivre une scène à la psychose en surgissant derrière le rideau de douche avec un couteau, ou l'ami des moutons qui trouvait son bonheur dans une routine qui aurait rendu le barman fou depuis des lustres, si bien qu'il avait envie de s'arracher les cheveux en le voyant prendre plaisir à retourner dans son trou avec ses bêtes.. Quand il allait pas s'enfermer dans un cinéma. On avait vu mieux comme méthode pour se faire des contacts mais pour ce que Gabriel en savait des us et coutume en matière de sociabilisation, les gens passaient dans sa vie avec autant d'impact qu'un éphémère perdu près d'une lampe allumée. C'était surement pour ça que jusqu'ici il n'avait eu que des amis, des personnes avec qui il comblait le vide les soirs où il tournait en rond, ce qui expliquait sans doute que Wyatt soit dans une catégorie bien différente. Il était aussi entamé que le barman au niveau des neurones et cela devenait difficile de croire qu'ils avaient la trentaine passée, à peine, en les entendant se battre pour savoir qui de superman ou de thor pouvait être le plus fort. Mais c'était ça la vie aux yeux de Gabriel, une partie d'un jeu dont il n'avait pas encore bien saisi les règles, dont il fallait jouer chaque manche.. Du moins il la prenait de la sorte.

Difficile de croire, en voyant ces sourires plaqués sur ces lèvres roses, qu'il trainait plus de casseroles que son apparence le laissait voir parce qu'il était bien trop pudique, où qu'il avait l'intelligence de bien saisir que ce qui était intime devait le rester et, surtout, que ça ne servait à rien de s'épancher des heures sur des problèmes passés, laissés en arrière et sur lesquels de toute manière on avait plus aucun impact malgré tout ce qu'on pouvait se dire. Il avait cessé de vivre avec des "et si" depuis bien longtemps, sans pour autant passer à la trappe quelques passages à vide où il s'autorisait à se pencher sur le passé pendant quelques minutes, dans l'unique but de faire le point et non pour tenter de refaire le monde comme il aurait voulu qu'il soit. Gabriel avait découvert que c'était bien plus facile de vivre heureux en acceptant n'avoir aucun contrôle sur certaines choses. Sa petit soeur avait perdu la vie parce qu'il était trop jeune pour réussir à la surveiller avec sérieux, ses parents s'étaient déchirés sous ses yeux, son frère l'avait rayé de sa vie lui et les autres membres des Witting, sa mère l'avait traité comme un coupable, un moins que rien, l'avait usé jusqu'à l'os parce qu'il avait été incapable de lui en vouloir pour tout ce qu'elle lui avait fait subir l'aimant trop fort. Mais il survivait. C'était sans doute ce qui rendait ses sourires encore plus éclatants; c'était son malheur passé qui lui permettait de construire son bonheur présent. Chaque pas n'était plus, désormais, qu'un moyen de prouver qu'il avait tenu le coup, écrasant les sombres souvenirs du talon. Personne ne soupçonnait que ce type excentrique pouvait en réalité n'être qu'un écorché vif; on pouvait pas lui retirer le fait que Gabriel était sans doute le plus grand illusionniste de Buffalo, capable de berner n'importe qui. Par contre en matière de manipulation il y aurait sans doute encore du travail parce qu'en se jetant sur la banquette pour faire face à Pacey, il réalisa que ça ne serait peut être pas aussi simple que ça de le convaincre de lui rendre ce service clairement rabaissant.
Il songea même que proposer à son ami d'être l'élément lui permettant de conclure avec une charmante inconnue revenait à le prostituer pour ses services mais au lieu de s'insurger de s'imaginer comme Mac, il trouva ça plutôt amusant et dut se concentrer sur sa serviette en papier, dessinant une caricature du shérif avant de pousser ses affaires pour se recentrer sur ce qu'il avait à dire, n'écoutant qu'à moitié Pacey comme toujours, avec tout le monde.

"Bon alors voilà, je réfléchissais à notre situation, et je me suis dis que p´tain quand même, on a la trentaine mais on reste de sacrés belles gueules et que ça serait con de gâcher tout ça en s'enfermant dans une espèce de routine pour offrir notre sublime présence à nos écrans de télé seulement, ou mouton .. Poussant son bras, il laissa la serveuse déposer sa commande devant lui et lui offrit tout de même un de ses fameux clins d'oeil rivalisant avec le levé de sourcils suggestif des Elliott.. Je sais bien qu'on est dans une petite ville et que forcément tout ce qu'on fait est passé au crible mais tu vois, j'me dis qu'on doit pas s'empêcher de vivre pour si peu. Faut prendre la vie à bras le corps et l'envoyer dans le mur s'il faut.. Enfin métaphoriquement parce que ça serait con de s'exploser contre un mur .. Je sais plus où j'allais avec ce merdier." Se coupant, il attrapa sa fourchette pour prendre un bout de sa tarte et soupira d'aise en avalant un morceau, avant de pousser légèrement son assiette vers Pacey comme pour l'inviter à prendre une part. Attrapant son verre, il fit passer le tout d'une gorgée avant de repartir dans on monologue débile. "Alors je sais que tu vas me servir ton speech du genre tu vois pas où j'veux en venir ni pourquoi je te racontes tout ça mais voilà.. J'ai besoin de ton aide pour un truc et je suis sûr que tu pourrais y trouver de quoi t'amuser aussi, t'es même pas forcé d'aller jusqu'au bout du truc mais tu vois... J'ai besoin que tu me suives sur ce coup parce que je me fais chier. Tous les jours je fais le saloon, la baraque, pour trouver un coloc peu expansif et j'ai besoin de sortir mais je peux pas faire ça sans toi. Reprenant un bout de sa tarte il finit par réaliser qu'il n'avait toujours pas expliquer clairement de quoi il en retournait. Tu fais quoi ce soir? Pitié, dis moi que tu fous rien et non t'occuper de nourrir ton mouton ce n'est pas faire quelque chose pour moi, c'est même à l'opposé total de la définition de faire un truc.. Alors, t'es free?" Il avait perdu la moitié de ce qu'il comptait lui dire pour le persuader mais avec Gabriel c'était pas forcément un souci. Enfournant une nouvelle bouchée il posa ses yeux bleus sur Pacey, les joues gonflées par la part qu'il venait de mettre dans sa bouche.

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Pacey J. Garfield

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MessageSujet: Re: [Pacey] Tonight is the night [Pacey] Tonight is the night EmptyMer 12 Nov - 15:07

Tonight is the night


[Pacey] Tonight is the night Michaelpitt1

Allé hop ! C’était reparti pour un long monologue de la part de Gabriel. Pacey avait être le plus attentif possible à ce que l’autre homme disait, le pauvre éleveur ne comprenait toujours pas où l’autre voulait en venir. Peut être que le fils Garfield était trop simple d’esprit. Ou alors qu’il était trop naïf. Voir les deux à la fois, ce qui ne serait pas étonnant. Gardant le silence qui se faisait pesant à la longue, il observait son ami manger sa tarte. Secouant légèrement la tête lorsque ce dernier voulut qu’il se prenne aussi une part. Pacey était dans une face financière critique. Il refusait qu’on ait pitié de lui. Qu’on lui donne à boire et à manger comme ce que l’on ferait avec un gosse. Evidemment, il ne criait pas sur tous les toits qu’il avait du mal à boucler les fins de mois. Car c’était aussi en parti sa faute. Avec ce mariage arrangé bidon, Pacey avait dépensé toutes ses économies dans l’achat d’une bague de fiançailles. Bijou que Katherine avait refusé de porter. Et qu’elle lui avait même rendu. Prétextant qu’ils devaient d’abord mieux se connaître en tant que couple avant de se marier. Qu’ils avaient le temps. Désespérément amoureux de la jeune demoiselle, l’éleveur avait accepté le deal. Espérant qu’elle partage un jour ses sentiments. Que ne ferions nous pas par amour ? Mais lorsqu’on sait que tout est perdu à l’avance…

« Je ne comprends pas où tu veux en venir Gaby. Tu me dragues là ? Ou tu… Enfin je ne sais pas… » Pacey se mit à rougir en fixant son verre de menthe presque vide. Il savait bien qu’il supposait n’importe quoi là et son son interlocuteur n’allait pas s’empêcher de se moquer de lui avec ses idées absurdes. Mais il avait si peur d’avoir bien compris… « Je ne vois pas en quoi c’est dérangeant que je préfère être en compagnie de mes moutons lors de mes soirées… Et euh… Même le reste du temps en fait. » Le fils Garfield était un éternel solitaire. Mis à part quelques baisers incognito que certaines personnes bien comme mal attentionnées avaient pu le voir échanger avec Katherine, jamais on ne l’avait vu au bras d’une autre fille. Tout simplement parce qu’il n’avait jamais eu de petite amie avant cette histoire à tomber par terre d’union forcée. « Je me fiche de ce que les gens peuvent bien dire ou penser. Ils n’ont que cela à faire et bien tant mieux pour eux. » Haussa t il les épaules. « Tu veux qu’on sorte avec des filles c’est ça ? » Pacey se sentait terriblement mal à l’aise. « Je… Je ne peux pas. Je suis fiancé, je te rappelle. » Oui fiancé si on veut. Kitty avait refusé sa bague. Ils étaient juste promis. « Enfin on peut sortir avec des filles si tu veux. Mais ne compte pas sur moi pour en draguer une et encore moins… Enfin tu vois quoi. » Dans sa façon maladroite de s’exprimer, il tentait vainement de faire comprendre au barman qu’il ne coucherait pas. Et puis soit dit en passant, Pacey se voulait pas se faire déflorer comme ça avec un coup d’un soir. Il attendait patiemment depuis toujours ou presque que Kitty tombe dans ses bras. Il voulait perdre sa virginité par amour et par aucune autre façon. Même si il y avait des risques que cela n’arrive jamais. L’éleveur avait conscience qu’il réagissait comme un adolescent retardé. Mais il s’en fichait. Il était fier d’être encore vierge malgré sa trentaine bien entamée.

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