When I find you, I'm better ♥ Roxanne

◊ fields harvested : 101 ◊ moving in to Buffalo : 10/10/2014

When I find you, I'm better

Cela faisait maintenant quelques heures que j’avais changé de paysage. Aucune grande ville aux multiples buildings n’apparaissait. Seulement de la verdure, des champs, des bois s’offraient à mes yeux. Cela me donnait envie de vomir. La nature, quelque chose que je haïssais…
Tout en regardant ce paysage, j’essayais de me convaincre que la petite Blonde allait me faire aimer la nature, qu’elle me ferait découvrir les bons côtés de la campagne. Mais j’en doutais. Mes parents m’avaient dit : « tu verras, tu te plairas. » Plus facile à dire qu’à faire. Quand on est habitué à vivre avec un objet technologique, on a beaucoup de mal à s’en séparer. Cependant, ce n’était pas le manque de technologie qui me faisait douter, qui me rendait mal. C’était le fait que je sois un Dawson. Un membre de la famille maudite. Un membre où le chef de famille avait soi-disant péché. Saletés de religieux ! Il faut vivre avec son temps et ne pas rester à l’âge de pierre ! Voilà pourquoi, je détestais cette ville. Elle était trop conservatrice à mon gout, trop reculée, pas assez développée. Et elle ne cherchait pas à évoluer.
J’avais dû prendre le car depuis l’aéroport le plus proche. Proche était un bien grand mot puisque l’aéroport se trouvait à plus d’une heure de route de la ville campagnarde. Et je détestais le car. J’aurais encore préféré prendre la voiture et me taper plus de huit heures de trajet que prendre ce moyen de transport archaïque. Le bus sentait le vieux et la transpiration, toutes les odeurs que me donnaient envie de quitter le véhicule au plus vite mais je n’étais pas encore arrivé.

Je compris quinze minutes avant d’entrer dans cette ville de campagne que j’étais proche de mon cauchemar. Proche de ma fin. J’avais beau essayé trouver des pensées réconfortantes, me dire que ma cousine allait me faire changer d’avis sur cette ville mais j’avais bien peur qu’elle ne réussisse pas, surtout qu’elle aussi détestait les habitants de Buffalo.
Je n’avais pas vraiment envie de revoir mon oncle et connaitre enfin la belle-mère de Roxanne ne me plaisait pas du tout. Je connaissais les crasses qu’elle avait faites à ma petite Blonde préférée et c’était pour cette raison qu’une guerre entre cette femme et moi allait se créer.
Je dormais quand on passa la pancarte qui nous souhaitait la bienvenue dans la jolie petite ville qu’était Buffalo. Cependant ma sieste ne dura pas longtemps puisque un gamin venait de comprendre qu’il était enfin arrivé. Il hurla dans le bus un grand nombre de fois : « Regardes Maman, on est arrivés ! » Saleté d’enfant !

Le bus nous déposa devant la mairie. Point relais repartir dans une autre direction. Je plaignais les gens qui restaient dans le bus. Ils allaient encore devoir supporter les odeurs de moisi. Heureusement pour moi, le trajet s’arrêtait là. A Buffalo.
Même si cela faisait longtemps que je n’avais pas mis les pieds ici, je savais encore où se trouvait la maison de ma cousine. C’était la seule personne que je voulais revoir. Les autres, non. De toute façon, ils n’allaient rien m’apporter.
Devant, la maison de la petite Blonde, je réfléchissais à ce que j’allais bien pouvoir dire à cette famille qui ne s’attend pas à me voir. Je m’apprêtais à sonner quand je remarquai des cheveux blonds volés au vent. Je levais les yeux. Je me sentis rougir. Mon rayon de soleil se trouvait devant moi, le dos tourné. Roxanne ?

FICHE PAR SWAN.

◊ fields harvested : 753 ◊ moving in to Buffalo : 07/08/2014

Rain ∞ Roxanne

When I find you, I’m better

Depuis la fête forraine, Roxanne passait la plus part de son temps enfermer dans sa chambre assise en face de son mur plein de photo a ressassé ses plus beau souvenir avec Dell. Dell qui lui manquait chaque jour un peu plus. Elle n’arrivait pas a s’enlever les paroles de la blonde de la tête. Et elle n’arrêtait pas de se dire qu’elle avait entièrement raison. Elle n’était pas fréquentable, elle était même surement détestable… Oui elle l’était vue que tout le monde ici la détesté, même celle qui avait était sa meilleure amie. Elle songer parfois a se barré de cette ville, mais elle savait qu’elle ne pourrait de toute façon pas avancer car ici ou ailleurs elle n’arriverait pas à oublier sa meilleure amie. Alors elle pensé a ce faire sauté la cervelle, s’ouvrir les veines ou faire une overdose de médicament. Mais le problème c’est qu’elle n’était pas sur d’être assez courageuse pour le faire. Elle avait donc fait quelque chose qui lui avait toujours fait du bien quand elle allait mal. Elle s’était confier a son cousin. Il vivait a Boston certes mais même loin il était son confident, ils correspondaient par courrier postal et cela lui faisait toujours beaucoup de bien d’écrire a son cousin, de se confier a lui. Elle lui avait dit tellement de chose. Bon bien sur il ne savait pas ce que Rachelle lui faisait, trois personnes était au courant de cela. Elle, Rachelle et Kitty et dieux sais qu’elle aurait aimait éviter a Kitty de portait un tel fardeau.
Elle avait écrit deux pages de lettre à son cousin, pour lui expliquer combien elle avait mal d’avoir perdu sa meilleure amie. Pour lui dire qu’elle se sentait mourir a petit feu, pour lui dire qu’elle avait l’impression de n’être que l’ombre d’elle-même. Mais aussi pour lui dire combien il lui manquait et a quel point elle avait envie de le serrait dans ses bras et de ne pas le lâchait. Elle avait mis les deux pages dans une enveloppe et avait attendue que tout le monde soit partie de la maison pour descendre et aller posté la lettre. Depuis la fête elle n’était pas vraiment sortie de sa chambre quand il y avait quelqu’un dans la maison. Car elle n’avait envie de voir que Rain et il n’était pas là.
Elle était en train de fermer la porte de sa maison a clé quand elle entendit une voix dans son dos. Elle l’avait reconnue cette voix, elle releva la tête et se tourna d’un coup pour voir si elle rêvait ou non. Et quand elle vit qu’elle ne rêvait pas, elle lâcha son sac a main et sa lettre pour foncer dans les bras de son cousin. «Rain !»Elle ferma les yeux et le serra très fort contre elle «J’avais envie de te voir si tu savais !» Elle resta silencieuse et puis lâcha son cousin et le regarda «Mais qu’es-ce que tu fait là ? » C’est vrai ça, elle ne savait pas qu’il devait venir, et puis elle savait qu’il détesté cette ville alors elle était très surprise de le voir là.

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When I find you, I'm better

Un sourire illumina mon visage quand je la vis se retourner. Elle avait changé mais elle était toujours aussi belle. Je ne m’attendais pas à l’accueil qu’elle me fit mais je ne pus qu’être heureux d’avoir ma cousine dans les bras. Cela me faisait du bien de la revoir. Elle m’avait énormément manqué. Plus jamais, je ne la laisserais seule entourée de ces hommes et ces femmes qui ne l’aimaient pas. Moi aussi, j’ai envie de te voir. Tu m’as tellement manqué Choupinette. « Choupinnette » était un surnom que je lui donnais depuis notre tendre enfance. Un surnom qu’elle avait accepté parmi tant d’autres. Oui, je l’appelais de moins en moins par son prénom. Nous étions tellement fusionnels que cela était devenu une habitude, pour moi, de la surnommer par des petits noms qui la rendaient encore plus mignonne.

Notre câlin prit rapidement fin. Il faut dire qu’elle était étonnée de me voir débarquer à Buffalo. Elle ne s’entendait pas à me voir ici. Surtout que je ne pouvais pas encadrer cette ville et ses habitants mais pendant quelques mois, j’allais devoir faire avec. Cependant en compagnie de ma cousine adorée, cela ne me déplaisait pas. Mes parents m’envoient réfléchir sur mon cas suite à quelques conneries que j’ai faites. Je la regardais en souriant. Je savais très bien qu’elle voudrait en savoir plus mais je laissais le suspense prendre le dessus.

Tu me fais entrer ? Juste pour déposer mes affaires après, on va se balader. Je n’avais pas envie de faire la connaissance de sa belle-mère, ni voir mon oncle de toute manière. Alors une promenade était ce que me convenait le mieux. Et un grand bol d’air frais ne ferait pas de mal à ma chère cousine que je trouvais un peu pâle sur les bords. Pour la taquiner, je lui fis remarquer qu’elle était bien blanche pour quelqu’un qui vivait à la campagne. Le travail dans les champs ne t’a pas permis de bronzer un peu plus ? dis-je en souriant. Je me doutais qu’elle allait me jeter une pique pour se défendre mais c’était loyal et venant de ma cousine, je l’acceptais sans problème.

Quand j’entrais dans la maison derrière elle, je remarquais que la bâtisse n’avait pas changée. La décoration était resté la même depuis mon enfance et je trouvais cela un peu glauque. Je comprenais pourquoi Rox’ voulait quitter cet endroit à tout prix. Je me dépêchais alors de déposer mes affaires dans l’entrée et de la faire sortir au plus vite. Dehors était bien mieux que cette maison dans laquelle habitait ma cousine. Aller viens, on va faire un petit tour.

FICHE PAR SWAN.

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Rain ∞ Roxanne

When I find you, I’m better

Roxanne était contente, vraiment contente de voir son cousin. Pour la première fois depuis la fête foraine, le sourire qui s’affichait sur les lèvres de la blonde était vrai et sincère. La relation entre les deux Dawson pourrait presque être mal vue par les gens de Buffalo, et elle le sera surement quand les vieille commère verrons les deux s’appeler par des petit surnoms, se câliné, se tenir la main. Aller savoir pourquoi les deux Dawson avait depuis toujours était très complice. Même s’ils ne se voyaient pas souvent normalement, ils avaient une correspondance épistolaire très mouvementé et pleine de complicité. Le beau brun savait tout d’elle… Enfin presque car il ne savait encore pas le gros secret qu’elle portait… Mais elle le lui dirait peut-être un jour. Elle resta un court instant contre lui les yeux fermé, elle respirait son odeur et se sentait vraiment en sécurité dans les bras du brun. Puis elle se décolla de lui pour lui demander ce qu’il faisait ici. Elle soupira quand il lui donna la raison. Encore une connerie. «Qu’es ce que ta fait encore mon lapin?» Oui entre eux il y avait toujours des petits surnoms parfois un peu ridicule mais mignon. C’était rare qu’ils s’appellent par leurs prénoms ou alors c’est que la conversation était vraiment très sérieuse. Elle le regarda quand il lui demanda si elle pouvait le faire entrer et hocha la tête. Quel idiote, elle avait complétement oublier, elle aurait du le faire entré des le début. Comportement qui témoigner de combien Roxanne detesté cette maison. Elle la voyait un peu comme une cage. Rain avait toujours grandit dans une prison doré, elle, elle vivait dans une prison d’acier rouillé qui risquerait de vous donner le tétanos si vous vous coupiez avec les barreaux. Elle le laissa entré pour poser ses affaires. Elle vit qu’il les poser direct a l’entrée dans le but de ressortir tout de suite. Oui elle le savait, il n’aimait pas cette maison non plus. Elle haussa les épaule quand il lui fit une remarque sur son bronzage.«C’est parce que j’suis pas aller bosser depuis quelques jours… J’suis en vacance en quelque sorte… Et puis j’ai pas trop envie de sortir en ce moment… »Elle n’en dit pas plus. Elle n’allait pas tout de suite lui raconté ses malheurs avec Dell’ pas alors qu’il venait juste d’arriver. Elle le pris donc par le bras et ils sortirent quand le beau brun lui dit qu’ils allaient se balader. C’était une bonne idée elle en avait bien besoin de se balader. Elle regarda le beau brun tout en marchant «Richard sait que tu est là ? Enfin t’es vieux l’on prévenue ?»Oh non ne soyez pas choqué que Roxanne n’appelle pas son père « papa » elle avait arrêté il y a longtemps de le faire. Parfois elle l’appeler même « monsieur Dawson » c’est pour vous dire combien elle était… Indifférente face a celui qui l’avait conçut. Et je ne vous parle pas de son comportement, face a celle qui avait créer la saloperie qu’elle était maintenant.

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When I find you, I'm better

Revoir ma cousine préférée me redonnait envie de rester dans cette ville de campagne. Elle m’avait manqué. SA petite bouille, ses cheveux, sa présence. Tout n’avait été qu’un souvenir pendant des années et aujourd’hui, je retrouvais tout ce qui me faisait vivre. Roxanne était la personne qui était la plus chère à mes yeux dans cette ville et la revoir me faisait beaucoup de bien. La sentir dans mes bras me rendais fou de bonheur. Je souhaitais tellement que nous restions ainsi éternellement. Dans les bras de l’un l’autre. Cependant, elle se décolla de moi pour me demander la raison de ma venue. Je savais que ma réponse n’allait pas lui plaire mais c’était comme ça. Je faisais partit de ces jeunes qui enchainaient connerie sur connerie. Je l’avais pour montrer à mes parents que j’existais mais ils me l’avaient fait payer en m’envoyant à Buffalo. Oh rien de grave, ma cousine adorée, j’ai légèrement hacker la mauvaise entreprise… J’étais entré dans le réseau d’une entreprise alliée à celle de mon père. Cependant, je ne disais pas tout à ma cousine. Si je venais me terrer dans cette ville, c’était pour me ressourcer d’après mes parents. Ma mère pensait que je déprimais et mon père souhaitait que l’air de la campagne de rende fort. Balivernes ! J’aurais été bien à rester dans mon lit à pirater les réseaux informatiques.

Une fois mes affaires posées dans l’entrée, je faisais remarquer à Roxanne qu’elle avait bronzée. Comme toujours, elle faisait l’indifférente aux compliments que je lui disais mais au fond je savais bien que cela lui faisait plaisir. Des vacances… bah ça va pour toi ! Je voyais bien que cela n’allait pas mais aussi qu’elle n’était pas encore prête à en parler. De toute façon, je n’étais pas pressé. Dès qu’elle aurait besoin de cracher le morceau, elle pouvait compter sur moi pour l’écouter sans la juger. Le jugement était quelque chose de récurent dans cette ville. Et il était impossible de dire quoi que ce soit sans que des messes basses se fassent autour de toi.

Roxanne me prit par le bras pour entamer la ballade que j’avais proposé quelques temps auparavant. En marchant, j’avais l’impression que nous n’avions pas vraiment de choses à nous raconter même si cela faisait longtemps que nous nous n’étions pas vu. Néanmoins, ma cousine brisa le silence en me demandant si mon oncle, son père savait que j’étais arrivé en ville. A vrai dire, je n’en avais aucune idée. Mes parents avaient-ils prévenus mon oncle de mon arrivée ? Je n’en savais rien. Je regardais alors Roxanne : je ne sais pas, peut-être que mes parents ont prévenu Richard. Depuis longtemps, j’avais compris que Roxanne n’aimait pas que quelqu’un appelle son père « son père » et je la comprenais, alors j’avais pris l’habitude d’appeler mon oncle Richard devant Roxanne. Pour détendre l’atmosphère, je changeais alors de sujet : alors tu racontes quoi de beau cousine ?

FICHE PAR SWAN.