KATH — « Alors tu viens ? »
ROX — « Qu’es ce que vous foutez ? Ca vous dit on va au château gonflable ? »
Je soupire doucement et les rejoint. « Mouais … pourquoi pas » Seulement c’est ce moment là qu’il choisit pour débarquer comme une fleur.
LOGAN — -Kitty, Dell et Roxanne ! Comme je suis content de vous voir! Je ne vais pas vous déranger longtemps, je venais juste vous saluer avant de m’éclipser pour échapper a une amie
Je le saluais de la tête mais ne pris même pas le temps de lui répondre que je partais déjà vers autre part, le château gonflable. C’était pas possible. Il était là, tout sourire, et il était venu avec l’autre. Avec une blonde. J’avais aucun droit sur lui, c’était normal. Ca faisait six ans. Et pourtant même après six années ça faisait toujours bizarre de le voir avec quelqu’un. Non je ne pouvais pas le supporter. j’avais jamais prévu, ou supposé que comme moi il était resté chaste en six ans, c’était un mec. Mais je ne voulais pas le voir … je voulais pas le savoir. Mais plus que tout … je ne voulais pas le vivre et le constater. Alors je pouvais pas le supporter. après un petit sourire bref, je constatais que Kitty était partie. Je les plantais donc là pour aller vers le château gonflable ou je retirais mes chaussure pour aller rebondir avec plaisir. Mais mon regard était toujours attiré par lui, et l’idée de l’imaginer avec la blonde me brulait les rétines.

Alors je décidais de céder à la tentation. A la jalousie. Et au vice. D’un coup d’œil circulaire je repérais un beau blond tout seul dans un coin. Avec un sourire de prédatrice je m’approchai de lui, les dents sorties, pas pour faire peur, mais au contraire. Pour plaire. Passant ma main dans les cheveux je me postais à côté de lui. « Oups ! Ca bouge beaucoup par ici. » dis-je en faisant semblant de manquer de tomber en face de moi pour qu’il me rattrape. Et ça ne manquait pas. Déjà il me saisissait et passais ses mains sur mes hanches pour m’aider à me stabiliser dans cette structure peu sûre. Soupirant doucement quand il pose ses mains sur moi, je sais tout à fait comment séduire un homme. C’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas. Et j’avais pas oublié comment en prendre un dans mes filets. La seule différence avec y’a huit ans sera la finalité. Je ne finirai pas la soirée ou la nuit avec lui. Non le seul avec qui j’aurai préféré passer ou finir la nuit n’était pas disponible. Riant doucement j’entretenais une proximité indécente avec le jeune homme qui me dévoilait bien vite s’appeler Thomas. Soupirant un peu, je m’appuyais contre lui en essayant de rester debout. Je lui posais plein d questions et laissais mes yeux briller quand il me parlait. En réalité je n’entendais que la moitié de ce qu’il disait hein. Ca entrait par une oreille et ça sortait par une autre. Posant ma main sur son torse, les œillades ça y allait fort.

« Il y a seulement certaines vérités qu'on devrait garder pour soit. Pas par manque de tact mais plus pour soi-même.. » je soupirais doucement, Non mais Kitty … pour qui elle se prenait … Et puis … quand je pensais qu’elle s’était décidée à ne rien dire … « Et en attendant, vous êtes bien contente de me trouver lorsque ça ne va pas par contre, je ne peux compter que sur moi-même lorsque les choses vont mal pour moi... Tu as raison, je vais me préoccuper de ma vie en vous laissant à la vôtre. J'en ai assez de me faire envoyer sur les roses alors que j'essais tout simplement de vous aider. Je vois des choses, des choses qui vous aveuglent pour je ne sais quelle raison mais j'ai comprit... Ne t'en fais pas. Si vous pouvez compter sur moi pour ne pas divulguer vos secrets, je me rends bien compte que vous ne me rendrez pas l'appareil parce que vous êtes incapable de m'écouter... » mon sang ne fit qu’un tour mais je m’abstint de lui répondre puisque le sujet était passé à autre chose mais c’était pas plus mal en définitive. Je ne suis pas une personne chiante ou emmerdeuse, ou alors pour rire. Mais j’ai jamais été proche de Kitty et je ne pense pas lui avoir fait miroiter une amitié. J’avais rien contre elle, mais je n’en suis pas proche non plus. du coup sa petite « crise de nerf » la justement, me tapait sur le système. Quand je ne vais pas bien je ne vais pas la voir ELLE, je vais voir Roxanne, ou plus généralement je garde tout pour moi même. Elle voit des choses grand bien lui fasse, mais voir et savoir des choses ne fait pas d’elle une personne proche de nous, ou de moi tout au moins. Je ne suis pas proche d’elle, elle ne me connais pas réellement et j’ai pas envie qu’elle me connaisse. J’ai peut être été abrupte en lui déclarant devoir plutôt s’occuper de sa vie, mais il n’empêche que c’était vrai. Il faudrait peut être qu’elle s’occupe un peu de sa vie à elle quoi … et pas toujours se mêler de la notre …

En quelques pas j’étais loin de là, j’avais pas envie de me prendre la tête en plus avec ça. Il y avait déjà assez de Logan qui apparaissait comme une fleur au bras de cette jolie blonde. Il pourrait au moins ne pas le faire devant moi et venir nous parler comme si de rien était. Il voulait me faire mal ? Il s’en amusait (oh bien entendu je suppose qu’il ne le fait pas réellement exprès mais c’est ainsi que je le vois) hé bien moi aussi je peux passer à autre chose. Du moins je l’espère. Et ma victime ne se fait pas attendre pour se montrer d’elle même. Un charmant jeune homme. Thomas. Je soupire, je bat des cils, et je joue la fille qui tombe follement sous son charme. D’ailleurs à bien y regarder, oui, si j’étais plus honnête, il pourrait être un très bon parti, je suis sûre qu’il est très intéressant mais trop occupée à me changer les idées, et à faire mal clairement à Logan que je n’écoute même pas s’il est cuisinier ou éboueur. Ca n’a pas d’importance. Ce qui compte, c’est la puissance qui m’étreint. C’est cette toute-puissante que je me vois arrachée par Roxanne qui choisit de d’imposer entre nous et me prend pas le poignet. «Je te la prend !» Non mais elle en a des bonnes celle là. Alors que j’allais répliquer elle reprenait déjà la parole. «Ce n’était pas une question mais une affirmation. Bonne soirée tchao ! » et m’entrainais plus loin. Non mais. Je me dégageais de son bras. De l’œil j’observais Thomas qui partait, clairement surpris de se retrouver au milieu d’un bordel sans nom. « J’peux savoir depuis quand tu est en mode super pétasse et que tu me lâche comme une merde pour aller draguer un blaireau de première ? » je croisais les bras sur la poitrine et la regardait un sourcil levé. « Qu’est ce que ça peut te foutre Roxanne, t’es venue avec Kitty, reste avec elle. J’ai jamais demandé à ce qu’elle soit là, j’ai même jamais demandé à venir. T’as voulu que je sois là, alors laisse moi profiter de la fête foraine comme j’en ai envie ! » et sans plus tarder je claquais les talons laissant Roxanne sans écouter sa réponse pour retourner rebondir dans le château.

Boing. C’était agréable et puis ça retirait mes pensées. Du moins un petit peu. Juste un peu. Déjà le visage de Logan s’imposait à moi. Pourquoi fallait il qu’il ait autant d’emprise sur moi ; après tant d’années. C’était horrible, c’était invivable. C’était … j’en avais marre, j’avais envie de tout laisser tomber. C’est alors que je sentis des mains sur mes hanches et que je me retournais pour voir un homme aux cheveux longs, un peu plus âgé que moi, pour ne pas dire trop, je souriais de toutes mes dents. Je voulais oublier. Je voulais m’anesthésier le cœur et le cerveau. Et je voulais lui faire mal. C’était moi qui l’avais quitté mais c’était moi qui voulais lui faire du mal, encore maintenant. qui a dit que j’étais logique !? Personne et oui … je ne le suis pas souriant doucement je le laissait poser ses mains dans mon dos puis sur mes fesses en riant doucement. Est ce que la Dell d’autrefois était de retour, celle qui faisait n’importe quoi, celle qui se comportait comme une trainée. Il me disait que j’étais belle, il me disait que j’aurai du être miss Buffalo et pas simplement dauphine. Sa drague était prévisible et peu inventive, mais j’avais pas besoin d’un Molière, j’avais besoin de ne pas penser à Logan. Tout en évitant le regard désapprobateur de ma meilleure amie que je savais pas loin de moi.

J’avais qu’une seule idée c’était m’amuser, j’avais bien le droit non, j’estimais que ça ne regardait personne d’autre que moi … et surtout, j’avais le droit moi aussi de draguer si lui pouvait le faire. J’avais bien vu sa blonde là avec laquelle il était arrivé. J’avais bien vu qu’il était pas seul. Et ça me faisait mal au cœur. Non même ça me tuait à petit feu. Parce que je l’aimais encore comme une folle, parce qu’il était mon âme sœur et j’en étais certaine. C’était débile puisque c’était moi qui avais tout arrêté il y a six ans. Mais j’avais eu mes raisons. Si Roxanne était venue m’emmerder une fois, je semblais lui avoir cloué le bec, et heureusement, de quoi elle se mêlait celle çi ? Elle avait voulu que je vienne et ells m’empêchait maintenant de m’amuser ? Immédiatement je trouvais une nouvelle « victime » mais elle revenait au pas. «Excuse moi casanova mais tu peu aller la trouver sublime trop sexy baisable et tout ce que tu veux ailleurs j’aurais besoin de parler a ma meilleure amie. » je soupirais très lourdement et la regardais le faire partir. « Putain t’es vraiment chiante Roxanne. J’ai même plus le droit de faire ce que je veux ! » elle me jetais un regard glacé. «C’est quoi ton but hein ? Te faire sauter au milieux du château gonflable et devant tout le monde ?» je fis les gros yeux mais elle continuait à parler. «Oh non c’est bon laisse moi deviner « Qu’es ce que sa peu te foutre Roxanne ? » C’est ce que t’aller me dire hein ? Alors quoi ? Sa y est tu es sortie de ta déprime pour redevenir Dell la pétasse ? Mais c’est quoi ton problème putin Dell ? Pourquoi tu déprime comme ça hein ? Tu crois que j’l’ai pas remarquée ? Mais ma pauvre y’a que toi et Sky qui étes assez aveugle pour pas voir quand quelqu’un va pas bien ! Alors c’est quoi ton problème hein ? Ta petite vie est trop belle du coup elle est déprimante ? Ta petite famille t’aime trop ? Ta trop de privilége parce que ton vieux est le maire ? T’es dégouté parce que ta pas la place de miss Buffalo ? Putin mais c’est quoi qui va pas chez toi Dell ?! Elle est où la Dell qui est censé être ma meilleure amie hein ? Parce qu’excuse moi mais j’suis pas amie avec l’espèce de grosse pute qui est devant moi ! » et le pire c’est qu’elle n’arrêtait même pas. «Après j’vois pas pourquoi t’es jalouse de Kitty, j’sais pas où ta vue que Kitty était plus importante que toi ! Kitty elle fait sa vie et nous on fait la notre ! J’l’ai amener pour lui faire plaisir. Je t’es amener TOI parce que tout les ans on viens ici toute les deux et on s’amuse comme des folles et quand on rentre chez nous on est complètement euphorique et encore morte de rire de tout les fou rire qu’on a eu pendant la journée . Et on fait ca depuis qu’on est gamine ! Enfin on le faisait vue qu’apparemment aujourd’hui poufiasse première du nom est de sortie. On vois que t’es bien de la famille de Kenzie… » je sentais la colère monter en moi plus les mots sortaient de sa bouche. C’était ELLE qui venait me donnr des leçons, c’était un comble ça … «Tu sais quoi ? Quand t’es comme ça j’ai qu’une envie c’est te détesté. C’est peut-être ce que j’aurais du faire quand j’étais petite. Te detesté tout autant que j’déteste les autres… J’ai était trop conne de pensé que tu sortais du lot et m’attacher a toi. Maintenant c’est trop tard tant pis pour ma gueule je n’arrive pas a te detesté et j’y arriverais surement jamais, sauf si tu continue a faire ta trainé comme ça. Limite on dirait Rachelle !» Et maintenant voilà qu’elle partait. Parce qu’en plus elle n’assumait pas ses paroles. Ou alors peut être qu’elle avait peur de la confrontation. Mon sang ne fit qu’un tour et je la rejoignais en deux pas pour tapoter son épaule qu’elle se retourne. Et ça ne tarda pas, ma main se retrouva sur sa joue ni une ni deux. Je la sentais douloureuse, mais elle était méritée cette baffe. Du moins selon moi, elle méritait ça, pour qui elle se prenait à me dire tout ça, surtout en public, pour qui elle se prenait pour ne pas oser me parler de ça en privé, je pensais qu’on étais amies. Je pensais qu’on était meilleures amies. Si jusque là on n’avait jamais eu de réelle dispute … Celle ci serait épique. « Tu te prend pour qui Roxanne ? » lui dis-je en relâchant ma main et la regardant. « Tu te prends pour qui a me juger comme ça, je pensais qu’entre amies on ne se jugeait pas ! » je croisais ms bras sur ma poitrine. « Je croyais que tu voulais que je m’amuse, que je trouve quelqu’un, que je me change les idées. Tu te plains quand je déprime, et quand je fais quelque chose pour y remédier voilà le traitement que j’ai !? » je haussais les épaules, il n’y avait personne dans le coin, heureusement, j’étais très énervée contre elle et elle n’allait pas y échapper.  « D’où tu te permet de juger ma vie, être la fille la plus détestée de Buffalo ne te donne pas tous les droits Roxanne. Et on n’a pas besoin de ne pas avoir une famille « pourrie » pour avoir des soucis. C’est pas les gens comme toi, peu populaires, qui ont le monopole de la souffrance. T’en sais quoi de ma vie. Tu sais ce que c’est d’être la fille du Maire, tu sais ce que c’est d’avoir MA famille ! T’en sais rien alors tu fermes ta grande gueule. » Mes yeux lançaient des éclairs. « C’est moi que tu traites de grosse pute alors que tu passes tout tes moments libres à te bourrer la gueule pour oublier que t’as mal, que tu t’fais troncher dans les bois ?  » je me mis à rire jaune. « Alors s’teuplé me donne pas de leçons la dessus. Chacun gère les choses de sa manière quoi que je fasse ça te plait pas toutes manières. Mais tu comprend rien tu peux pas comprendre » je sentais les larmes monter dans mes yeux et je m’efforçais de ne pas les laisser couler sur mes joues. « Tu sais ce que ça fait peut être d’avoir du quitter ton âme sœur à cause de ta famille ? Tu sais ce que c’est peut être de devoir le voir tous les jours sans pouvoir lui dire que tu l’aime.  Tu sais ce que c’est de devoir cacher à tout le monde que ça fait six ans que t’es mère de ce même homme que t’aimes comme une folle. Que tu vois grandir ton FILS sans pouvoir lui dire que t’es sa mère, être obligé de se faire passer pour sa sœur !?  » je la repoussais des deux mains pour libérer mon passage. « Alors ok, déteste moi. J’en ai plus rien à foutre. Ils avaient peut être raison les autres, t’es pas fréquentable, t’es pas reconnaissante. T’as qu’a retourner auprès de ta chèèèère belle mère qui t’aime teeeeellleeeement ! » et sans me retourner je marchais vers la sortie